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« La droite n’aime pas la démocratie » (Martine Aubry, 11 oct 2011)

Publié le 13 octobre 2011 par Pierre

« La droite n’aime pas la démocratie » (Martine Aubry, 11 oct 2011) « La droite n’aime pas la démocratie » , voilà ce qu’a déclaré Martine Aubry aux médias  il y a quelques jours. BRRR… pas agréable à entendre de la part d’un électeur de droite.

Imaginons quelques instants Nicolas Sarkozy dire aux médias : « La gauche n’aime pas la démocratie » : Déjà, ici au comptoir des politiciens, nous aurions explosé notre trafic autorisé et le site aurait été HS (sous réserve que notre webmaster Pierre confirme) et quelle aurait été ta réaction, toi lecteur-électeur de gauche ? Sincèrement ? Aurait-elle été, sur la toile, posée, avec du recul – genre « mais elle pensait à Sarko », « elle ne voulait pas dire ça » « c’était dans le feu de l’action » ou encore, « c’est sorti de son contexte » par les média »… Et immédiatement, la question : que se serait-il passé pour des propos similaires dans la bouche de Sarkozy ? No comment tellement on imagine le déferlement d’invectives et de critiques sur le « Sarko »brutal, le méprisant, le diviseur et j’en passe ? Alors je te laisse répondre lecteur-électeur de gauche.
De mon côté, permet-moi de te donner mon impression, mon sentiment pour ce que j’appelle très simplement une insulte. Oui, insulte, et d’ailleurs quand j’ai entendu sa voix, la phrase à la radio, je me suis figé un instant, choqué.  Je l’ai pris – et mal -  en pleine poire, très personnellement tout simplement, je ne l’ai ni apprécié ni accepté.
Je vais le dire franchement : c’est un de ces amalgames détestables – comme par exemple « les arabes prennent nos emplois » et autres âneries et pour lesquels Martine Aubry est si prompte à s’outrer. Au-delà du fond sur lequel je ne reviendrai pas, c’est bête, erroné, et irresponsable parce que :
1-   C’est dit aux média, avec la « caisse de résonnance » qu’on peut imaginer,
2-   C’est dit dans le cadre d’une course à la fonction suprême, la présidence de la République, et ca interpelle,, vraiment.

Le dernier constat de cette affligeante sortie médiatique digne de Le Pen (le père ou la fille), je pèse mes mots, c’est que, comme toujours chez nos politiciens, il est impensable d’attendre la moindre excuse publique de Martine Aubry ; tout au mieux aurons-nous – si par miracle les journalistes l’interrogent ! – au mieux des explications argumentés comme les énarques savent si bien faire, au pire des courbettes alambiquées de ses larbins.
Bref, grâce au Comptoir des Politiciens et à son audience, je suis heureux de témoigner – comme notre amie Séverine l’a fait pour les primaires « citoyennes » – et laisser ainsi une trace de cette insulte publique.

Et moi qui pensais, naïf,  qu’au contact des Lillois, Martine s’était bonifiée…


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