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Critiques Séries : The Mentalist. Saison 4. Episode 3.

Publié le 15 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Mentalist // Saison 4. Episode 3. Pretty Red Balloon.


Mentalist joue beaucoup avec les téléspectateurs, c'est bien pour ça que la série rend à mon hommage, et dans son plus simple appareil, le tout avec la patte CBS, à Sherlock Holmes. Puisque de toute façon, pour moi, le personnage de Holmes est doué de mentalisme, sauf qu'à l'époque de la création du personnage, cette pratique n'avait pas encore de nom. Bref, cet épisode permet donc de jouer au jeu du chat et de la souris, sur le principe du whodunit, très connu dans la littérature anglaise des policiers, depuis que Agatha Christie s'en est faite la maîtresse incontestée. Alors que le chemin est au final tout ce qu'il y a de plus classique, l'épisode n'était pas déplaisant puisque bien au contraire, tout repose sur l'élucidation du mystère par Jane. On ne s'attends pas à ce que l'enquête de Lisbon et son équipe mène à quelque chose (contrairement à l'habituée). Et c'est justement ce qui fait la force même de l'épisode, on se recentre sur le personnage en lui même, et son charisme indéniable. J'aime quand Mentalist fait ça et même si à mon sens ce n'était pas suffisamment poussé, l'ambition de l'épisode est réussie de bout en bout.
L'enquête - pour replacer l'histoire - gravite autour de la disparition d'une ancienne cliente de Jane alors qui était encore consultant free-lance pour des gens et qu'il les - soient direct - arnaquait. C'est pourquoi la petite invitation en guest de Kelli Williams pour jouer le rôle de la mère de famille n'était pas vaine. J'adore cette actrice, et alors qu'elle était géniale dans The Practice, et plus récemment dans Lie to Me, j'aime toujours autant la voir dans des petits rôles par ci par là, comme si elle avait besoin d'argent pour boucler les fins de mois. Plus sérieusement son talent est indéniable et elle permet d'offrir à l'épisode la seconde dimension : l'émotion. J'ai beaucoup aimé les quelques flashbacks avec Jane, bien que super kitsch et ridicules (car je veux pas dire, mais ce n'était pas les années 60 non plus, c'était juste 6/7 ans auparavant, donc pas des siècles). L'ambiance est contenue, et soutenue autour de ce personnage, et l'apparition d'un autre consultant pour l'aider dans la vie (autre que Jane) va mettre en exergue cette relation affective qui est mise en avant dès le début de l'épisode.

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Bref, au fond, la dernière dimension de cet épisode c'est toujours cet humour de pantin. Le personnage de Jane nous mène en bateau du début à la fin et j'adore ça. C'est un vrai jeu pour lui et quand on voit, via une rétrospective de quelques éléments de l'épisode, ses remarques, on est bel et bien devant le parfait exemple de l'hommage (ou non) à du Holmes. D'ailleurs, dans un tout autre gens, qui se rapproche tout de même (il était en solo), Columbo était lui aussi une inspiration de Sherlock Holmes dont les contours du personnage étaient bien moins égocentriques. Ainsi, cet épisode était satisfaisant, tout en mettant en condition un personnage rayonnant qu'est Patrick Jane face à son passé (sans même se rapporter une seule fois à John le Rouge ce qui m'a un peu (beaucoup) déçu). Mais la connaissance prend donc le pas sur l'originalité et ce sentiment de connaître la fin (alors que ce n'est pas le cas) avant le début de l'épisode nous met en confiance et on en apprécie forcément mieux les diverses pans d'histoire.
Note : 7/10. En bref, un épisode lié au passé de Jane, livrant une affaire intéressante et rappelant un peu le pilote de la série sous certains aspects.


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