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La solution: « Le Prince », de Machiavel

Publié le 16 octobre 2011 par Chantalserriere

Plus que jamais d'actualité, les conseils de tous bords donnés aux"impétrants", futurs dirigeants des nations ou aux princes déjà consacrés, s'incarnent dans la comédie du pouvoir jouée par les bons ou piètres acteurs de nos démocraties érigées en modèle.

La solution: « Le Prince », de Machiavel

Allégorie de la simulation Lorenzo Lippi, vers 1640

"Le prince" de Machiavel, ne reste-t-il pas, à cet égard, indémodable? Traité politique écrit au début du XVI° siècle à l'intention de Laurent le magnifique,

La solution: « Le Prince », de Machiavel

Laurent le Magnifique enfant, détail d'une fresque de la Cappella dei Magi, Palazzo Medici Riccardi, Florence.

il offre des réponses à la lancinante question que se posent depuis toujours les hommes politiques et qui n'est nullement comment bien user du pouvoir selon des critères moraux,  mais « comment obtenir le pouvoir et le conserver ? » En s'éloignant des conseils habituels s'appuyant sur les vertus chrétiennes qui caractérisaient les précédents traité destinés au rois, l'ouvrage fut vite catalogué comme contraire aux bonne moeurs.

La solution: « Le Prince », de Machiavel

Souvent taxé d'immoralisme, il est à l'origine de l'adjectif « machiavélique ». Cependant "l'ouvrage obtint une diffusion considérable à travers toute l’Europe et contribua à établir les malentendus durables sur l’œuvre de Machiavel et ses interprétations. Comme si la révélation publique des ressorts du pouvoir rendait Machiavel responsable de sa corruption et des moyens de tous temps employés pour le conserver."

D'après Wikipedia.

La phrase écrite en gras, qui est celle formulée dans l'énigme d'hier, permettait évidemment de retrouver l'auteur et l'ouvrage indiqué. Je rappelle qu'il ne faut pas être érudit pour trouver la solution des évocations proposées le samedi sur ce blog.

L'image de l'allégorie de la simulation est empruntée ici. On peut y lire le commentaire suivant:

"Ce portait d’une jeune femme tenant d’une main un masque et de l’autre une grenade ouverte est une allégorie peu commune car ces deux attributs ne sont jamais associés. Le masque est l’emblème du théâtre, de l’imitation, mais aussi de la fausseté, du mensonge et de la dissimulation. La grenade, dont l’écorce renferme de nombreux petits grains, évoque l’unité, voire la démocratie, mais aussi la fausse apparence car elle réserve parfois des surprises une fois ouverte.
Les deux symboles associés pourraient signifier la simulation, idée présente à la fois dans le masque et dans la grenade. La femme les montre dans un geste de balancement. Le thème de l’actrice ou de la courtisane s’y ajouteraient."


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