Les All-Blacks répondent présent

Le choc entre les 2 nations du sud, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, a tenu ses promesses. Dans un engagement de tous les instants, la All-Blacks surclassent les Wallabies et s’offrent leur finale. La victoire (6-20) ne souffrent d’aucune discussion tant les Blacks ont dominé leurs voisins australiens.

On attendait tout de même mieux de l’équipe d’Australie, qui avait réussit à remporter le Tri Nations 2011 face à ces mêmes Blacks. Mais malheureusement pour les Wallabies, l’absence de l’arrière Kurtley Beale et l’influence trop faible de Quade Cooper ont été déterminantes dans l’issue du match. Les All-Blacks n’ont pas fait leur meilleur match de la Coupe du Monde mais ont été excellents sur les fondamentaux.

Après avoir concassé la mêlée australienne, les All-Blacks ont eu de nombreuses munitions et ont surtout monopolisé le ballon. La mêlée est vraiment le talon d’Achille de cette brillante équipe d’Australie.

Avec un petit essai, marqué par Ma’a Nonu, l’adittion est très légère pour des australiens privés de ballon et souvent poussés à la faute. Avec plus de réussite au pieds, les All-Blacks auraient pu tuer le match plus rapidement.

En toute fin de match, la Nouvelle-Zélande est même réduite à 14, après un carton jaune aussi bête qu’inutile de Sonny Bill-Williams, rentré 2 minutes auparavant.

Piri Weepu, le leader

Le demi de mêlée des All-Blacks, capitaine du Haka, a assumé pleinement le leadership en l’absence de Dan Carter. Parfait dans l’animation des ses avants, il a également idéalement distribué le jeu en utilisant à bon esciens le jeu au pieds. Seul sa botte reste encore à améliorer. Mais incontestablement, sur le terrain c’est lui. On a très bien vu qu’à sa sortie, les Blacks n’ont plus été capable d’avancer et d’occuper le terrain australien. Il faut une sortie sur saignement de son remplaçant Andrew Ellis, pour que la Nouvelle-Zélande se remette en mode rouleau compresseur.

La finale rêvée

Comme en 1987, l’Eden Park d’Auckland acceuillera une finale Nouvelle-Zélande – France. La Nouvelle-Zélande s’offre une nouvelle occasion de soulever le trophée Webb Ellis sur son sol, face à sa bête noire, le XV de France. Sans Dan Carter et avec un Richie McCaw diminué, les All-Blacks seront tout de même largement favoris, surtout dans un stade à 99% acquis à leur cause.

Attention tout de même à un excès de confiance et une pression énorme. En effet, les Blacks ne réussiront leur Coupe du Monde qu’avec une victoire finale. Cette pression de tout un peuple pourrait faire déjouer des joueurs moins expérimentés comme Aaron Cruden ou Sonny Bill-Williams. De plus, la France reste la bête noire des All-Blacks et une dose de French Flair pourrait réduire au silence tout un stade.

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