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Auckland Villes Mondes

Publié le 19 octobre 2011 par A360

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Diffusion le dimanche 23 octobre 2011 du documentaire “Auckland Villes Mondes” sur l’antenne de France Culture, de 14h à 16h.

Une belle aventure partagée avec Marie-Ange Garrandeau et Georges Thô, dont j’ai relaté quelques épisodes sur un blog dédié: “Cabinet de curiosités Kiwis” à découvrir par ici +++

Vous pourrez également écouter le documentaire sur le site de France Culture là +++

En conclusion du documentaire, un entretien avec Alan Duff,  écrivain néo-zélandais, voix dissonnante dans la communauté maori, et entre autres, auteur de l‘âme des guerriers adapté au cinéma par Lee Tamahori.

Notre ambition est de vous immerger pendant deux heures dans la vie culturelle d’Auckland, de vous faire rencontrer quelques belles personnes croisées d’ateliers en salles de concerts indés.

Plutôt que vous livrer une présentation que vous pourrez retrouver sur le site de la chaîne, je préfère reproduire ci-dessous le texte d’introduction.
Une piste vers l’île la plus lointaine que j’ai visité, où je vous souhaite réellement d’aller tant l’accueil des Aucklanders nous a tous les trois marqué.

Un remerciement particulier à Eleonore Klar, fondatrice d’ I Heart Magazine, qui m’a donné les bons conseils pour passer une bonne 1ère soirée à Auckland et rencontrer ceux qui furent mes guides et que vous retrouverez dans le doc.

Kia Ora ! (Portez-vous bien !)

Le jour de mon arrivée à Auckland,
j’ai foncé sur les quais pour rendre hommage à Sir Peter Blake, marin de légende, en espérant voir un de ses bateaux de l’America’s Cup.
J’ai participé à une performance collective sur les marches d’un musée.
J’ai soutenu l’équipe de France de rugby dans un stade bondé de Néo-zélandais déguisés en ninjas et geishas qui hurlaient « bonzaï !!! » à chaque passe réussie par l’équipe japonaise.
J’ai fuis le Pastis, bar où se retrouvent les expats français pour suivre les indications d’une amie qui me mèneraient aux Whammy Bar et Wine cellar, salles de concerts indé.
J’ai assisté à trois concerts dont même les musiciens ne savent pas définir le style.
Je me suis déchiré un muscle en bringueballant ma valise d’un endroit l’autre, et tout cela avec le sourire, le sentiment de prendre une ville dont l’architecture violente me confirmait dans le fait que j’étais au bon tempo.

Le lendemain je réalisais que le métronome que je suivais était faussé par le décalage horaire depuis Paris.

Hormis des touristes déambulant en poncho aux couleurs de leur équipe, aucun écho en journée de la coupe du monde de rugby.
Hormis les sirènes de camion de pompiers d’inspiration américaine, aucun Klaxon, peu de bruits nocifs.

Auckland est calme.

Les aucklanders sont réservés, affichent des signes extérieurs de bien-être, pas de richesse.
Ils marchent paisiblement dans les rues, respectent tous, sans exception, les passages cloûtés. Ici, la folie est tolérée mais entre les lignes comme le décrit l’un des grands écrivains de la ville, Chad Taylor, dans les textes de ses romans.

J’ai du tout reprendre à zéro, oublier de courir,
m’adapter au pouls propre à chaque quartier,

au rythme tranquille d’Auckland.


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