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Dexia : De la grandeur à la décadence d’un monstre bancaire

Publié le 19 octobre 2011 par B3b

Dexia, victime de la crise ou de la mégalomanie de certains ? Ou est-ce que de tels naufrages ne peuvent-ils pas simplement être considérés comme des révélateurs des faiblesses de la nature humaine comme l’avarice ou l’orgueil par exemple.

Mais plutôt que d’étendre cette analyse sur le canapé d’un psychologue, voici une série d’articles récents qui reviennent basiquement sur l’histoire et l’origine des maux de Dexia. De la grandeur à la décadence.

Dexia : De la grandeur à la décadence d’un monstre bancairePour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il faut remonter aux origines de la création de cet ovni méconnu du grand public. Et se replonger dans la biographie de Pierre Richard, un haut fonctionnaire de gauche, qui, à partir d’une petite entité publique finançant les communes, départements et régions français, se mit en tête de construire un empire bancaire. En 1993, Richard, patron du Crédit local de France, filiale de la Caisse des dépôts (CDC), et directeur adjoint de la Caisse, voit le job de numéro un de la prestigieuse institution lui passer sous le nez au prétexte qu’il n’est pas inspecteur des finances. Puisqu’il ne peut régner sur ce fleuron du secteur public, il bâtira son propre empire à partir de trois fois rien : à l’époque, la banque n’emploie pas plus de 500 personnes.

via Dexia : splendeur et misère d’une banque mégalomane – Le Point.

Ou encore cet article

« D’un ?spin-off? à l’autre… », telle pourrait être l’épitaphe du groupe Dexia, né dans la douleur, démembré dans l’urgence. L’annonce d’une prochaine scission (spin-off) de Dexia en raison de sa situation de quasi-faillite, face à son impossibilité de refinancer ses actifs, a de quoi laisser songeur. L’un des volets du (second) plan de sauvetage consiste en effet à transférer son portefeuille de crédit aux collectivités locales françaises (80 milliards d’euros d’encours) au tandem Caisse des dépôts-La Banque Postale. Une sorte de retour au « bercail public » après dix-huit années d’aventure dans la finance internationale privée.

via Des erreurs qui ont coûté très cher.

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