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2012 : défaire la droite, faire payer la crise aux capitalistes.

Publié le 19 octobre 2011 par Npa_le_havre @NPA_Havre
Affiche de campagne du NPA «Nous ne paierons pas leurs crises ! Ils sont une poignée, nous sommes des millions. Dégageons-les !»

Affiche de campagne du NPA «Nous ne paierons pas leurs crises ! Ils sont une poignée, nous sommes des millions. Dégageons-les !»

La participation encore plus massive – plus de 2,8 millions – pour ce deuxième tour des primaires du Parti Socialiste montre à quel point l’envie et la hâte de virer Sarkozy sont fortes. Ne boudons pas notre plaisir de voir les têtes déconfites de ses partisans. Ils sont inquiets pour leur avenir et c’est tant mieux !

Mais ces primaires sont bien loin d’un réel débat sur le programme nécessaire pour en finir avec la politique de la droite au service des intérêts des patrons et des actionnaires.

Après le ralliement de tous les autres candidats, François Hollande gagne parce qu’il est donné comme le plus à même de battre Sarkozy. Il est aussi celui des deux restants qui a le plus choisi le rôle du tenant de l’alternance tranquille.

Il s’agit bien d’alternance entre gens respectueux du système, pas de changer nos vies quotidiennes. Face à la crise économique historique qui est à l’œuvre, le PS et François Hollande assument l’objectif de la réduction du déficit public et donc la réduction des dépenses et l’austérité qui l’accompagnent.

2012 ne doit pas être qu’un référendum nécessaire contre Sarkozy. A gauche du PS et de ses futurs alliés ou soutiens, il est aussi indispensable d’exprimer les solutions pour faire payer la crise aux seuls capitalistes et de préparer une opposition de gauche à toutes les politiques antisociales.

C’est l’utilité de la candidature de Philippe Poutou, présentée par le NPA.

Ce sont les indignéEs qui ont raison !

Ce 15 octobre 2011 était aussi la date choisie pour la première grande manifestation autour de la planète contre les responsables de la crise capitaliste qui fait des dizaines de millions de victimes. Sur 5 continents, plus de 80 pays et près d’un millier de villes des centaines de milliers de jeunes et moins jeunes se sont reconnus dans l’appel lancé par les indignés de l’Etat Espagnol. Ils et elles protestent contre la gestion de la crise par des gouvernements qui volent aux secours des responsables de la débâcle et en profitent pour renforcer les politiques antisociales : licenciements massifs dans les services publics, coupes dans les dépenses sociales, privatisations massives, destruction de la protection sociale. Wall Street, les institutions financières, les banques sont aussi les cibles des manifestants. La dette publique, prétexte utilisé pour renforcer l’austérité, est au cœur des mobilisations des indignéEs.

En France comme ailleurs aucune politique de gauche, aucune politique de justice sociale n’est compatible avec le remboursement de la dette à ceux qui ont spéculé.

Sans attendre 2012, une vaste mobilisation unitaire, populaire, politique, syndicale, associative doit se dresser contre toutes les mesures d’austérité, pour suspendre immédiatement le paiement de la dette publique et enquêter sur son origine, son contenu et ses profiteurs, pour refuser de renflouer à nouveau les banques et au contraire les saisir et les mettre sous contrôle public.


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