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Peacemaker

Par Lonesloane

De Ryouji Minagawa – volume 1.

Peacemaker
Quelque part dans un univers qui pourrait s’apparenter à celui d’un western, on suivra avec délectation les pérégrinations de « Hope Emerson » tireur hors paire et digne successeur de son père « Peace Emerson ». Hope, malgré ce formidable talent, n’a pas la gâchette facile, au contraire, il estime que donner la mort sans raison valable (à plus forte raison à l’occasion d’un duel) n’est pas une bonne chose, il souhaite avant tout préserver une sorte de paix intérieur qui le caractérise et n’utiliser son arme qu’en cas d’extrême urgence, pour sauver sa peau et, éventuellement, si ses adversaires d’un jour sont « des démons, capables de voler leur vie aux gens »

Mais bien évidemment ce genre de héro, même si il a la peau dure, n’a pas la vie facile, et son parcours sera parsemé d’embuches et de rencontres indélicates qui l’obligeront (souvent malgré lui) à mettre en avant ses nombreuses techniques toutes plus acrobatiques et impressionnantes les unes que les autres. En effet, par un concours de circonstance aussi téléphoné qu’efficace notre bon « Hope » sera confronté à la folie sanguinaire d’un groupe de mercenaires ultra violents et sans pitié, les « Crimson Executer ». S’en suivra une traque titanesque à travers des paysages et des villes qui semblent exemptes de justice et de lois. Pas de shérifs, pas de prisons et d’innombrables duels au pistolet qui remplissent, c’est selon, les cimetières ou les portefeuilles…

A la lecture de « Peacemaker » il est indéniable qu’on est confronté à tous les poncifs du genre. Le jeune hér

Peacemaker
o nonchalant et sans le sou qui ne paie pas de mine mais à la gâchette redoutable, la petite fille sans défense qu’il faudra sauver coute que coute de la bande de malfrats sauvages et sanguinaires, le roublard chétif et malicieux qui essaie de tirer partie à son avantage de la situation… et des duels, des duels et encore des duels. On ne compte plus les « spot burst shot », « get of three shot » et autre « hip shot », les mitrailleuses surdimensionnées maniées par des colosses surdimensionnés à la dextérité toute relative. On croisera, dans le désordre, des villages fantômes, des saloons où le poker et le jeu règnent en maître, des banques trop souvent mal protégées ou encore le port de marchandises aux trafics douteux… Ah ! J’allais oublier le héro inquiétant et mystérieux qui apparait en fin de volume et laisse présager d’une longue saga parsemée de sang et de sueur.

Mais au final, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai dévoré ce livre. Même si c’est téléphoné et que j’ai l’impression d’avoir déjà vu dix fois ce genre de récit, ça reste un moment de lecture plus que plaisant, délassant à souhait. Graphiquement de très bonne facture, le tout enrobé dans un rythme effréné aux multiples rebondissements, à n’en pas douter, c’est avec beaucoup de curiosité que j’attends la sortie française du volume deux (prévue le 3 Novembre prochain) des aventures de Hope Emerson.

Peacemaker


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