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Britney Spears – Criminal

Publié le 20 octobre 2011 par Odealamode

Nous en tremblions, il est là : le nouveau clip de Britney Spears.



Britney est en amour, au point de faire n’importe quoi :

- faire semblant de braquer une supérette dans un quartier de Londres très touché par les récentes émeutes. Le fait que ce ne soit que pour s’amuser et que le couple n’emporte pas leur écrans plats et autres cacahuètes volées à la supérette  (« they left the booty » dit la flic à la fin, si j’ai bien compris) n’a pas fait passer la blague du braquage-pour-faire-genre aux autorités locales, qui réclament compensation.

- ne pas porter de lunettes lors d’un braquage. Les flics Britney, c’est comme les paparazzis et le public : ça te traque.

- porter une grosse montre pas très belle avec une robe de cocktail.

- rouler très vite sous un tunnel (ça peut être mortel, surtout si on fait la princesse)

- coucher avec un type qu’elle connait pas, au seul prétexte qu’il a un flingue. En plus il n’est même pas capable de la protéger lorsque les flics les mitraillent (sans somation les rats), il préfère lui rouler des pelles, cet inconsient.

Comme Britney le fait remarquer à sa mère, ces choses-là ne sont pas rationnelles, mais physiques. Effectivement il n’y pas franchement de cohérence dans tout ça, mais comme souvent quand on fait n’importe quoi, un regain d’énergie. Britney va bien, l’amour lui va au teint. Courbes agréables, trémolos entonnés avec entrain, et même une petite chorégraphie de ninja enchainée tout à coup dans l’encadrure d’une porte (on vous avait prévenu, c’est pas rationnel). Pas d’autres exubérances gymnastiques : on s’en tient à cette encadrure de porte,  à quelques cavalcades à moto et à deux étreintes – Britney connait ses limites.

Sa mère en outre sera heureuse de voir que Britney n’a pas jeté son bon goût en même temps que ses acquis sociaux :

- le beige pour être sage, le noir pour être bad.

- le petit air de flûte à bec pour la mélodie romance, digne d’une farandole bucolique (ou d’un bal des Jeannettes).

- son blouson noir de chéri a beau être professionnelemnt instable (il rend son tablier au début avant que Britney ne le pousse à rebondir et qu’il ne pense à sa reconversion en braqueur) il vit bien et a le sens de l’aménagement intérieur. Un casier en métal pour un flingue, un pour une babiole artistique, les autres pour faire désign et en dessous, un  lit frais et immaculé. Jason Trawick sait donc faire des machines 90° et sa cabane n’est ni un cendrier, ni une garconnière, ni une planque à potes. Elle est juste là pour que Britney s’y sente bien (il lui apportera un Nespresson longo au réveil). Y a même des livres.

- une étreinte sous la douche qui, en nous ressortant la buée du tacot de Titanic, fera s’émouvoir plus d’une ménagère. Non ce n’est pas innovant, mais on préfère justement lorsque Britney évite d’être visionnaire – on sait combien la pression peut lui faire faire n’importe quoi.

Conclusion : l’amour excuse presque tout.


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