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Le Bazaar De L'Epouvante

Publié le 20 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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genre: horreur, épouvante (interdit aux - 12 ans)
année: 1993
durée: 1h55

l'histoire: Dans l'échoppe de Leland Gaunt, chacun peut y trouver ce dont il a toujours rêvé pour un prix dérisoire. Mais ces acquisitions réveillent haine et jalousie. Les conflits tournent rapidement au meurtre.

La critique d'Alice In Oliver:

Parmi les écrivains régulièrement adaptés au cinéma, Stephen King constitue une source d'inspiration évidente. Pourtant, le nombre d'adaptations dignes de nom ne sont pas forcément si courantes.
Pire encore, certains films utiliseront le nom de l'écrivain américain à tort et à travers, certaines adaptations n'ayant quasiment aucun rapport avec l'oeuvre originale.
En 1993, Fraser Clarke Heston s'attaque à un ouvrage difficile et terriblement complexe. J'ai nommé Le Bazaar de l'épouvante.
Pas évident d'adapter un tel roman puisque celui-ci traduit les conflits meurtriers qui se déroulent dans une petite communauté américaine, ces derniers trouvant leur source dans une petite boutique, tenue par Leland Gaunt (Max Von Sydow).

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Pourtant, à la base, ce magasin en apparence sympathique a pour but de satisfaire sa clientèle, en leur proposant des objets rares pour des prix dérisoires. Mais ces bibelots sont très particuliers.
En effet, Leland Gaunt est une sorte de démon, voire même le Diable en personne. Il profite donc de son magasin et des objets qui s'y trouvent pour pactiser avec ses acheteurs. Pour rembourser Leland Gaunt, les habitants doivent faire une farce bête et méchante à leur voisin.

Evidemment, la situation va vite tourner à la tragédie, voire même à l'émeute, Leland Gaunt se délectant des divers conflits entre les citoyens de la petite ville. Le concept du film est donc intéressant. Voilà un moyen comme un autre de dénoncer la mentalité américaine, typiquement beauf et intolérante, suspicieuse de son voisin et réveillant d'anciennes jalousies.
Malheureusement, cette critique des WASP n'apparaît presque jamais dans le film.

Bazaar

Ensuite, on passe trop vite de petites querelles de voisinage à des meurtres sadiques sans qu'il y ait de liens vraiment logiques.
Visiblement, le roman de Stephen King est un peu trop riche pour l'ami Heston, incapable de retranscrire l'essentiel de l'oeuvre sur une pellicule de près de deux heures. Toutefois, le réalisateur peut compter sur des acteurs de talent. Ed Harris, Max Von Sydow, Bonnie Bedelia et Amanda Plummer permettent de sauver le film d'un ennui poli. Ni bon ni mauvais en fin de compte.
Juste un petit film d'horreur sans grand intérêt.

Note: 10/20


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