Je trouve, personnellement, le bootstrapping très stimulant. Lancer son entreprise sans financement extérieur aide l’entrepreneur à mieux s’administrer, à se tenir proche des entrées et sorties d’argent dans son compte en banque, à gérer son stress et ses priorités. Ce mode de fonctionnement le pousse dans sa créativité ainsi qu’à bien vendre son produit. Le bootstrapping lui permet d’acquérir des habitudes et compétences qui lui seront utiles tout au long de son parcours.
J’ai récemment lancé des discussions autour du sujet sur Linkedin ainsi que dans mon entourage professionnel qui m’ont permis de formuler quelques conseils pour ceux qui choisissent ce mode de financement. Les voici :
Faites appel à votre créativité et à votre communauté
Dans son article Emprunter aux voisins plutôt qu’à la banque, Jean Lepage, auteur du livre Entreprendre et réussir – 10 success stories de bâtisseurs d’entreprises francophones et Directeur-Service aux entreprises, Développement économique – CLD Gatineau, raconte l’histoire des propriétaires d’un café à Oakland en Californie qui ont prévendu à 1000 dollars pièce, des bons d’achat permettant de consommer pour une valeur de 1 250 $ dans le restaurant. Fiers, les clients qui avaient acheté ces bons avaient donc personnellement intérêt à faire connaître le café dans leur entourage et à les inviter sur place.
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