[TEST] Skylanders Spyro’s Adventure

Activision nous propose avec ce jeu un nouveau concept : le jeu-jouet. Destiné clairement aux plus jeunes d’entre nous (je suis resté très jeune en effet), le principe de collectionner des figurines est forcément des plus attractifs. Mais cela est-il suffisant afin de franchir le pas et de dépenser les 69€ réclamés ?

Tout d’abord, le principe du jeu : lorsque vous ouvrez votre pack, vous découvrez un socle assez costaud dans sa réalisation et une clé usb. Le socle, pour ceux qui n’auraient pas suivi, est donc relié sans fil à la console, et est alimenté avec 4 piles de type AA. Rien d’innovant sur le principe, mais c’est efficace et laisse libre de choisir l’emplacement du socle. Celui-ci s’illumine d’un halo de couleurs pastels variant en fonction du temps. Il sert donc à poser les personnages (3 fournis dans le pack de démarrage) qui apparaissent immédiatement à l’écran. Les temps d’apparition sont extrêmement rapides, et vous pourrez changer de personnage en deux temps trois mouvements. Vous pouvez y déposer deux personnages maximum afin de jouer soit en coop, soit l’un contre l’autre. Une puce électronique est incluse dans le socle du personnage, et enregistre au fur et à mesure du jeu tout un tas d’éléments relatifs à votre Skylander : son niveau de vie, ses trésors amassés, ses goodies glanés, et surtout ses performances améliorées. D’autant plus que votre Skylander est compatible avec toutes les consoles : si vous jouez sur PS3 et que vous emmenez votre personnage chez un ami qui joue sur Wii ou Xbox, vous récupérerez toutes les caractéristiques que vous avez déjà gagnées. Un concept bien étudié et transportable, que demander de plus ?

Concernant les personnages, il en existe 32 en tout, sans compter les bonus contenus dans certains packs à 19€. Certains magasins offrent même des bonus lors de l’achat en magasin (non, non, je n’ai pas cité Micromania). Ces personnages sont répartis en 8 catégories différentes, apportant chacune leurs spécificités : eau, air, feu, terre, tech, mort, vie et magie. Toutefois, pas besoin de posséder les 32 personnages afin de terminer le jeu. Il serait néanmoins préférable d’obtenir au moins un personnage de chaque catégorie afin de pouvoir explorer totalement l’univers du jeu, certaines zones étant réservés à une certaine catégorie de Skylanders (il faut bien justifier l’achat des personnages tout de même). Un concept qui pousse à la collection, et ce, juste avant Noël ! Bien joué Activision

Voyons maintenant le jeu en lui-même :

Le but est de sauver le monde de Skyland, et seuls vos petits personnages pourront le faire. Pour cela, il faudra reconstruire un monument ancien composé de divers éléments parsemés un peu partout dans des univers différents. Bref, va falloir bouger les fesses de vos petits monstres afin qu’ils puissent sauver tous les gentils. Plus clair que çà tu meurs ! L’histoire vous emmènera donc à travers différents mondes tous plus différents les uns que les autres, et il vous faudra glaner des trésors, des artefacts et des chapeaux (si si, des chapeaux) afin de personnaliser et faire évoluer votre monstre.

Graphiquement parlant, j’ai été agréablement surpris. On s’attend généralement à des graphismes moyens voir bâclés avec ce type de jeu. Ici, que nenni. C’est beau, avec des couleurs souvent flashy, mais parfois également des univers sombres. C’est varié et l’on se laisse charmer par cet univers enfantin. La bande son est réussie, se fondant complètement avec le thème. Un gros point négatif est toutefois à noter : les dialogues sont nombreux, trop nombreux, et hachent le jeu, d’autant plus qu’il est impossible de les zapper. On se tape donc des dialogues à tir larigot et çà saoule légèrement (voir plus) à force.

Il vous faudra compter entre 10 et 15 heures de jeu si vous voulez aller au plus vite, et entre 15 et 20 heures si vous cherchez à faire les quêtes annexes (encore faut-il que vous ayez les personnages adéquats). De nombreuses énigmes viennent pimenter le jeu tout au long des quêtes, et un adulte sera quelquefois nécessaire afin d’aider notre chère progéniture (çà, c’est ce que j’ai prétexté à Madame afin de pouvoir également y jouer).

Les 32 personnages

Si vous cherchez à savoir quel personnage est le plus fort, impossible de vous donner une réponse. Les améliorations que vous pourrez donner à votre Skylander changeront du tout au tout, et un personnage au début apparemment faible pourra devenir au final un véritable pulvérisateur de monstre. Par exemple Spyro, personnage fourni dans le pack de démarrage, est très très fort une fois évolué au maximum mais pas très performant au départ.

Un autre mode est également disponible dans le jeu : vous vous affrontez dans une arène (en offline), le but étant bien évidemment de détruire votre adversaire. Sympathique deux minutes, mais pas le mode le plus amusant du jeu.

Le méchant

Pour conclure :

Skylanders Spyro’s Adventure est donc disponible sur Playstation 3, Xbox 360, Wii, Nintendo 3DS, et sur PC, et c’est une excellente bonne surprise ! Certes destiné aux plus jeunes (entre 6 et 12 ans), les plus vieux attendront avec impatience l’heure du coucher des petiots afin de pouvoir squatter la console (je parle pour moi là). Beau, original, prenant, on a envie d’aller au bout de l’histoire et de faire évoluer ses personnages, voir même d’en acheter d’autres afin de voir d’autres compétences.

Je conseille fortement donc pour les enfants (attention toutefois, certains moments pourraient effrayer les plus sensibles de nos enfants, mais les dialogues, maniés avec beaucoup d’humour, font facilement passer la pilule) mais également pour les parents. Enfin un jeu où l’on peut jouer en famille sans que Madame nous fasse de reproches ! Merci Activision !

Le pack de démarrage