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Battlefield 3 : Test

Publié le 27 octobre 2011 par Duxxy28 @duxxy28

Battlefield 3 : TestNovembre approche, et les premiers d’entre eux sont sûrement déjà parmi nous. Leur fourrure broussailleuse les protège des premiers frimas et, entre aujourd’hui et le 8 Novembre, leur armée ne va cesser de gonfler. Ils chassent  généralement en solitaire, et cette année, ils appateront leurs proies de la sorte : « CoD MW3 sa va tou déffonsez, Bateulfilde 3 c tro dla merd, » avec possibilité d’intervertir les deux titres dans ledit énoncé. ET ils contamineront chacun des internautes osant leur répondre. Alors suivez ce conseil : si vous voyez un troll, ignorez-le et retournez coller une peignée à ces ordures de ruskofs.

En ce qui nous concerne pour ce jour, nous partirons en opération punitive sur le nouveau jeu de DICE, édité par EA. Le petit dernier de la famille Battlefield débarque en grande pompe sur PC, Xbox 360 et PS3 avec tambours, trompettes et toute la fanfare à sa suite. Marketté sur le petit écran et sur la toile, Battlefield 3 est également attendu de pied ferme par tous ceux ayant joué aux épisodes précédents. Et pour peu qu’on les interroge à ce sujet, aucun ne vous dira qu’il a hâte de tester la campagne solo, la plupart souhaitant juste s’écharper joyeusement au milieu de ses 63 compagnons sur des maps gigantesques par le truchement d’avions, hélicoptères, tanks et autres jouets mis à disposition. Ne les blâmez pas, ils ont mille fois raison.

Seul au monde

Battlefield 3 : Test
Au risque de gâcher le suspens, le verdict est sans appel : la campagne solo est désolante. Alors qu’elle aurait pu être un sympathique divertissement entre deux tueries multijoueur, elle ne réussit qu’à accumuler les défauts au point de devenir franchement repoussante une fois passée le stade de la curiosité. On lui concédera simplement les parties visuelle et sonore, véritablement époustouflantes et largement au-dessus de ce qui se fait actuellement, si on omet les titres Crysis bien sûr. Les éclairages, les textures, les modèles, le bruit des canons, les balles qui sifflent à vos oreilles… On en viendrait même à sentir la poudre nous emplir les narines. Le champ de vision s’étend à perte de vue et lors de certaines missions, lorsqu’un pré est envahi d’ennemis, vous comprendrez que Battlefield n’usurpe pas son titre. Hélas, n’en déplaise aux esthètes, l’apparence ne fait pas tout et un jeu ne peut reposer seulement sur son physique, aussi séduisant soit-il. C’est alors qu’on se rend compte que BF3 a tout du mannequin attardé.

Commençons par enfoncer les portes ouvertes au lance-roquette : l’histoire est absolument insipide. Vous êtes le sergent américain Blackburn, prisonnier dans les locaux de la CIA et soumis à un interrogatoire concernant vos agissements des dernières semaines. C’est sous forme de flashbacks jouables que sont présentées chacune des missions.  Pour faire simple, un agent américain a pété les plombs et posé des bombes nucléaires de poche à Paris et à New-York, et vos chefs vous croient impliqué dans ces attentats, les preuves ayant tendance à disparaître et les témoins à mourir après votre passage. Histoire de coller à l’ambiance, chaque mission est entrecoupée d’une cinématique tout aussi insipide que le scénario, passé à travers un filtre sale et granuleux pour faire « comme au cinéma ». Pourquoi pas, encore une fois, nous sommes dans un FPS, une histoire en carton nous laisse du temps de cerveau libre pour nous concentrer sur l’expérience de jeu.

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Ne rêvez pas, vous ne le contrôlerez pas lors de la campagne solo.

C’est là qu’arrive le deuxième effet Kiss-Kool là encore inhérent aux FPS next-gen depuis Call of Duty : Modern Warfare : le jeu est scripté. Intégralement. Toute la liberté du titre est partie voir du côté du multi et il n’en est plus resté pour les petits plaisirs solitaires. Vous allez donc suivre pendant cinq à sept heures les jolis rails tracés devant vous sans vous en écarter, et ce sous peine de mort. Comme dans Battlefield Bad Company 2, au solo tout aussi anecdotique, s’écarter des sentiers battus fera apparaître un petit chronomètre en bas de votre écran. Si vous n’êtes pas rentré dans le droit chemin avant que le temps ne soit écoulé, votre avatar tombera raide sans qu’on sache trop pourquoi. La prise d’initiative est systématiquement sanctionnée et il vous sera même impossible de contourner l’ennemi pour le prendre à revers si les développeurs ne l’ont pas décidé. Ce chemin balisé leur permet de distiller les évènements au fil de votre progression une fois une ligne imaginaire atteinte ou une action particulière accomplie, quand tout se passe bien. Effectivement, comme pour BFBC 2, certains scripts ne se déclenchent pas correctement et vous devrez parfois affronter seul une horde d’ennemis sanguinaires avant de voir vos compagnons vous rejoindre en jouant les passe-murailles après avoir manqué une étape de leur progression. Et comme le dialoguiste est un singe s’étant mis en grève pendant la production, on assiste parfois à des scènes étranges durant lesquels les objectifs qu’on nous donne ne sont pas ceux qu’il faut remplir. La mission « Camarades » est particulièrement représentative de ce problème. Alors qu’on vous demande de poursuivre un fuyard sans vous occuper des tirs ennemis, vos alliés étant sensés s’en occuper, les portes empruntées par votre cible se ferment irrémédiablement derrière lui et vous passez l’arme à gauche comme un demeuré en essayant d’ouvrir une porte dont la poignée se dérobe inlassablement à vos mains. Qu’à cela ne tienne, la séquence suivante vous tentez donc de réduire les fusils adverses au silence avant de poursuivre l’individu. Les ennemis sont alors devenus invincibles et il vous faut traverser les rues sans vous soucier des tirs. Il est alors temps pour nous de nous intéresser à l’IA.

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Comme dans la vraie vie, la police parisienne n'est pas appréciée à sa juste valeur.

Ou plutôt à son absence. Lors de cette séquence, les opposants sont debout et tirent à feu nourri devant eux sans se soucier de votre présence. Votre compagnon s’en tire en trébuchant alors que vous essuyez les pruneaux les trois quarts du temps, et traverser la route en restant entier devient alors une question de chance. Soyons clairs, le jeu a été testé intégralement en mode difficile, et aucun des comportements ne semble changer d’un iota. Vos acolytes sont toujours demeurés, mais les ennemis ne visent que vous, avec l’autoaim activé, et vous avez moins de vie. Bien sûr, cela donne lieu à de franches parties de rigolades : après être mort d’une seule balle dans le genou tiré à 400 mètres de votre position par un pistolet à bouchon, le checkpoint est rechargé et vous vous faites descendre aussitôt apparu sur la carte. Pas le temps de bouger ou de tirer. Autant ce genre de situation peut arriver en multijoueur, autant on aurait apprécié que les développeurs évitent cet écueil en solo. Ce système de checkpoint est une autre tare, hérité de la console ou de la fainéantise des développeurs, vous obligeant parfois à revenir plusieurs minutes en arrière et à vous retaper une armée de terminators à munitions thermo-guidées, tout cela parce qu’un mur invisible vous a empêché de franchir la porte ouverte de l’hélicoptère d’évacuation. Normal, le script se déverrouillait 3 secondes plus tard.

Signalons encore le déséquilibre des armes : votre sniper tue d’une balle dans le pied, le shotgun est mortelle à moyenne portée contre des ennemis en armure lourde et il faudra plusieurs balles de M16 dans la tête de certains ennemis pour les faire tomber. Enfin, l’aventure est parsemée de QTE inutiles déclenchant des animations automatiques de trente secondes, et c’est de cette manière qu’on éliminera le boss final. Pour l’épique, on repassera.

En résumé on retiendra donc une histoire insipide, ultra scriptée et parfois buggée, une IA inexistante et frustrante pour son acharnement à votre endroit et sa capacité à mettre dans le mille à longue distance avec une sarbacane, un système de checkpoint mal géré et des armes équilibrées à la roulette. Les graphismes et l’ambiance sonore font presque tâche dans le tableau.

« Mieux vaut être plusieurs sur une bonne affaire que seul sur une mauvaise »

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On n'apprécie vraiment la vie qu'après s'être fait caresser les côtes par une roquette.

S’il en est ainsi du cocufiage, il en va de même pour l’accusé ici présent. Comme dit plus haut, le solo n’est pas attendu, et peu importe qu’il soit mauvais plutôt que médiocre si le multi répond à nos attentes. La réalisation en tous cas est toujours excellente. L’univers sonore engendré par une bataille à 64 joueurs au milieu des tanks et des véhicules aériens est fantastique, et si les graphismes sont un peu moins léchés que lors de la campagne le tout reste très largement dans le haut du panier. Le moteur Frostbite 2 écrase la majorité de ses concurrents et propose des environnements ouverts monstrueusement grands, foisonnants de détails. Il intègre en outre une gestion de la destruction du décor du plus bel effet : c’est toujours un bonheur de voir un groupe de snipers se faire écraser par le toit de l’immeuble leur servant de nid après quelques roquettes bien placées. On ne se sent en sécurité nulle part et voir un char pointer son canon vers le bâtiment où on a élu domicile n’aura jamais déclenché un tel sentiment d’urgence. Dans ce cas, un seul mot d’ordre : courage, fuyez ! Tout peut être réduit en miettes, de la simple barricade à l’immeuble de plusieurs étages en passant par la tour de guet. Les FPS concurrents vont vite devoir s’aligner car on aura du mal à revenir aux murs de tôle en adamantium après une telle expérience. Mais ne nous emballons pas et procédons par étapes.

Contrairement au solo, commençons par les points qui fâchent, et ceux-ci apparaissent avant même de rentrer dans le jeu. Rentrer dans une partie de BF 3 se mérite. C’est toutefois ce que semble indiquer le parcours du combattant infligé au soldat en manque de combat désireux de s’engager dans la mêlée. D’abord lancer Origin, puis cliquer sur l’icône du jeu, ce qui ouvre la page du Battlelog dans votre navigateur, sur laquelle il faudra vous logger afin d’accéder à la page principal, cliquer sur multijoueur, trier les serveurs et demander à rejoindre une partie, ce qui ouvrira un popup, qui lui-même lancera le jeu dans une nouvelle fenêtre quand vous serez autorisé à vous connecté. Un gaspillage de temps et de ressources dont on comprend mal l’utilité. Un simple menu « multijoueur » dans l’interface du jeu et rendre le passage par le battlelog optionnel aurait été plus pratique. Que voulez-vous, les DRM intrusifs ont l’air d’être à la mode chez les éditeurs, et cela risque de ne pas aller en s’améliorant.

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Survoler la zone en hélicoptère vous permet de repérer les ennemis et pilonner leur position.

Autre point noir, qui pourrait être corrigé aisément par une mise à jour, il est impossible de communiquer oralement avec ses alliés si on ne les a pas ajoutés à ses amis via l’interface en ligne.  Il aurait été appréciable de pouvoir discuter avec les membres de sa squad automatiquement même sans connaître les autres membres de l’équipe, de même pour les chefs d’escouade entre eux. Le teamplay étant essentiel pour remporter une manche, on espère que cette fonction sera intégrée plus tard par les développeurs sans quoi la liste d’amis et le « com-center » deviendront vite ingérables pour qui veut en découdre avec des inconnus.

Une fois en jeu, quelques problèmes d’équilibrage viennent parfois entacher l’expérience. Certaines cartes sont par exemple absolument injouables à 64 non pas à cause de leur taille, toujours très honorables, mais à cause de leur structure. Ainsi, « Damavand Peak », « Opération Métro » ou « Seine Crossing » comportent des goulots d’étranglement qui rendent la progression mal aisée, pour ne pas dire impossible une fois que les deux équipes les ont atteints. Les deux équipes se remplissent de petits Rambo armés de lance-roquettes et empêchent l’ennemi de passer sans pour autant pouvoir progresser. Le statu quo est donc maintenu jusqu’à la fin de la partie et celui qui aura pris le plus de points de contrôle, en mode conquête, avant d’arriver à ce point a de grandes chances de remporter la partie. Il faudra donc être raisonnable et jouer ces cartes à 32 pour profiter pleinement de leur potentiel stratégique, à moins bien sûr que vous ne souhaitiez juste profiter d’un immense défouloir et d’une usine à frags. Autre petit défaut, complètement subjectif, les avions sont lents. Aucune sensation de vitesse une fois à bord, et traverser la carte vous prendra parfois une minute entière. Etrange pour des chasseurs à réaction. On se consolera en faisant preuve d’un peu de bon sens et en acceptant que de tels engins soient un peu handicapés pour ne pas déséquilibrer le jeu outre mesure et laisser un intérêt aux hélicoptères.

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Avancer en petites escouades et se couvrir mutuellement est le meilleur moyen de progresser.

Car ces deux engins sont surpuissants s’ils sont bien utilisés. L’hélico aura par exemple plusieurs fonctions selon le moment de la partie. En début de jeu, il servira à embarquer quelques soldats pour les emmener directement sur un point de conquête un peu trop éloigné de la base, afin de s’assurer un maximum de contrôle sur la carte dès les premières minutes. Plus tard, il pourra venir harceler des défenseurs un peu trop tenaces ou embarquer un ingénieur pour venir à bout des chars d’assaut ennemis depuis les airs. L’avion quant à lui se chargera de dégager le ciel et de pilonner des immeubles pour les faire s’écrouler sur les malheureux y ayant trouvé refuge. Pour pouvoir profiter de la force de frappe conférée par ces appareils, il falloir apprendre à les manier et ce ne sera pas une ballade de santé. Si vous en avez la possibilité, abandonnez d’office clavier et souris pour vous rabattre sur un pad ou un joystick. Vous éviterez ainsi de vous écraser au décollage ou de foncer dans un pilonne électrique après avoir fait quinze loopings sur une dizaine de mètres. Et vous qui n’êtes que passagers, gardez en tête qu’on ne saute pas d’un hélicoptère en phase descendante sans quoi, vous vous retrouverez décapité avant d’avoir eu le temps de dire « putain de rotor ». Si vous sentez que le pilote a trop abusé de l’absinthe ou qu’il n’a pas son brevet, attendez d’être à la limite du crash pour évacuer l’appareil et commencez à courir dès que vous touchez le sol en priant pour que ce dernier ne glisse pas vers vous pendant son explosion.

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Un des goulots d'étranglement : défenseurs dehors et attaquants dedans, chacun avec des chars. Impossible d'éternuer sans se prendre une balle dans le crâne.

A l’image de tous les FPS modernes, BF 3 propose un système de classes qu’il faudra augmenter individuellement en gagnant de l’expérience grâce à des hauts faits. Privilégiant le jeu en équipe au meurtre solitaire, ces points ne se gagneront pas juste en tuant votre semblable, amis surtout en aidant le groupe. Une capture de point, une réanimation réussi, un repérage utile ou encore un tir de soutien permettant l’élimination d’un adversaire, tous les prétextes sont bons pour gagner en renommée. On pourra donc retrouver en haut du classement un joueur avec peu de frags pour peu qu’il ait aidé efficacement ses compagnons. Pour cette cuvée 2011, nous aurons le choix entre assaut, ingénieur, soutien et éclaireur. L’assaut est le soldat de base, faisant office de chair à canon et accessoirement de médecin du sport puisqu’il peut ranimer ses camarades tombés au combat grâce à un défibrillateur et augmenter leur vitesse de regain de santé par l’intermédiaire de trousses de soins posées au sol. L’ingénieur se chargera de réparer les véhicules endommagés et embarquera avec lui un bazooka bien utile face aux tanks et aux fantassins trop bien planqués. L’éclaireur restera en retrait de la bataille pour épauler son équipe avec un fusil à lunette et signaler la position des ennemis. Enfin le soutien allumera les adversaires avec sa mitrailleuse lourde pour les forcer à rester terrés dans leur coin pendant que ses compagnons les contournent. Son efficacité se voit renforcée dans cet opus par la magie de l’effet de suppression qui brouille la vision de tout joueur sentant les balles passer un peu trop près de lui, fonctionnalité allègrement pompée sur Red Orchestra 2. Tant que seules les bonnes idées sont piquées à la concurrence, on ne se plaindra pas trop.

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Vous approprier ces points de contrôle vous emmènera vers la victoire.

Pour mieux s’entretuer ensemble, Dice nous proposent cinq modes différents. On passera sur le match à mort en escouade ou en équipe, vu et revu, peu prisé des soldats pour se focaliser sur les ruées et la conquête. On ne présente plus ce dernier qui fait tout le sel de la série depuis ses débuts : capturer des points de contrôles sur la carte et les conserver le plus longtemps possible afin de réduire le nombre de tickets de l’équipe adverse. Quand le score atteint zéro, la partie est terminée et le vainqueur et celui  à qui il en reste encore. La ruée propose pour sa part un assaut progressif de la carte avec une équipe d’attaquant et une autre de défenseurs. Pour les premiers, l’objectifs est de faire exploser les relais de communications un à un tandis que les défenseurs doivent faire tomber le nombre de tickets adverses à zéro et empêcher la prise desdits relais. Tous ces modes sont disponibles sur neuf cartes aux topographies bien distinctes et d’autres suivront bientôt à n’en pas douter, moyennant finance suppose-t-on. Saluons également la présence d’un mode hardcore qui diminue votre vie totale, supprime les assistances de l’interface et augmente les dégats infligés par les armes. Battlefield 3 propose enfin des missions en coopération contre l’IA, mais elles n’étaient pas encore disponibles à l’heure de ce test. Au vu de la campagne solo, on attendra quand même de voir avant de crier au génie, car si le déroulement de ce mode est aussi laborieux, on aura à cœur de passer à côté en fermant les yeux afin de ne pas voir son écran descendre cinq étages en chute libre ou de récupérer un clavier en kit à la fin de nos sessions de jeu.

Note Globale : 7/10

Soyons clairs, si vous cherchez une expérience solo intéressante, voire même simplement médiocre, passez votre chemin, celui-ci est au mieux mauvais, souvent frustrant et rageant. Tournez-vous plutôt vers Rage ou Crysis qui sauront vous offrir des bons moments sans vous prendre pour des imbéciles. En revanche, si vous voulez en découdre avec quelques amis, alors Battlefield 3 est tout indiqué. Sans être aussi pointu qu’une vraie simulation comme ArmA, le nouveau titre de la série propose une expérience intense et véritablement jouissive pour peu qu’on se donne la peine de jouer en équipe. Le mode normal sera un bon moyen de se détendre et en hardcore, la mise en place de stratégies intelligentes sera absolument cruciale pour remporter la partie. On déplorera simplement les DRM outranciers et l’interface lourdingue avant de lancer le jeu ainsi qu’un nombre de cartes peu élevé, même si ce dernier point se verra corrigé au fil du temps. Notons enfin le remarquable travail visuel et sonore effectué par DICE sur l’ensemble du jeu. On en viendrait presque à regretter qu’il soit trop dangereux de s’arrêter pour admirer le paysage. 


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