Magazine Cinéma

Prédateurs

Publié le 27 octobre 2011 par Cinephileamateur
Prédateurs
De : Maxime Chattam.
Origine : France.
Genre : Thriller - Guerre.
Date de publication : 2007.
Nombre de pages : 570.
Nombre de chapitres : 81.
Quatrième de couverture : Une guerre sans nom. Le débarquement libérateur est imminent. Parmi les GI's, la tension est extrême. Mais cela ne peut suffire à expliquer le crime abominable découvert sur l'un des navires alliés : Un soldat à été retrouvé pendu à des crocs de boucherie, la tête remplacée par celle d'un bélier. Le Lieutenant Frewin de la Police Militaire et l'infirmière Ann Dawson dépêchée sur les lieux en sont convaincus : C'est l’œuvre d'un tueur redoutable qui jouit de la souffrance qu'il inflige. Malgré le déclenchement de l'offensive, les meurtres se poursuivent avec un raffinement croissant dans l'horreur. Frewin et Dawson orientent alors leur enquête vers la 3ème section de la compagnie Raven, une poignée de durs qui forme un cercle très spécial...
1,5
Après "Les arcanes du chaos", j'étais assez confiant pour continuer "Le cycle de l'Homme et de la vérité" écrit par Maxime Chattam. C'est donc sans trop de craintes et après avoir lu plusieurs livres de cet auteur que j'avais aimé dans l'ensemble que je me suis attaqué à son "Prédateurs".
Pénible... A l'issu de ma lecture c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. D'une part, je dois aussi reconnaître que en littérature, je suis un peu chiant. Si c'est pas un bon petit polar contemporain, j'ai un peu de mal donc le fait que l'intrigue se passe en pleine guerre (on ignore tout d'elle d'ailleurs) et dans le milieu militaire m'as beaucoup déstabilisé. Au cinéma, j'ai déjà un peu de mal avec les films de guerre, en littérature, il faut croire que c'est pire. J'ai trouvé l'ensemble très chiant à lire avec une multitude de détails qui n'apporte rien et des scènes de guerre ennuyeuse que je n'ai jamais réussi à m'imaginer durant ma lecture. C'est pas que les mots ou le vocabulaire utilisé soit dur à comprendre, c'est vraiment que j'ai juste trouvé ça très ennuyeux voire même parfois extrêmement barbant. Du coup, plutôt que de me focaliser sur ce détail (qui représente tout de même 40% du livre), j'ai voulu rapidement me concentrer sur l'intrigue policière en elle même. C'est plus le genre de truc qui me plait dans les romans et je me suis dis qu'il y avait peut être moyen de sauver ce livre à mes yeux en s'occupant plus de ce point du récit. Et bien non... Là encore, j'ai vraiment été très déçu. Pourtant à la base l'enquête était bien parti je trouve. C'était assez particulier mais je m'étais depuis fort longtemps habitué aux meurtres décrit dans les romans de Maxime Chattam. Dès le début, j'ai été intrigué, je me suis demandé où tout ça allait nous mener et au final, le soufflé est vite retombé. L'enquête se disperse dans de multiples direction et se perd en route pour ne laisser apparaitre que l'ennui. On part d'un constat pour arriver à tout autre chose et à force de vouloir nous entrainer dans des fausses pistes, Maxime Chattam nous conduit droit dans le mur avec des facilités énormes et des descriptifs qui nous serve absolument à rien. On à le droit à des chapitres complets détaillés qui s'avère vite inutile et l'ensemble est montré de façon si grossière avec cette issue facile que je n'y ait jamais cru (le coup de la taille des chaussures et du fait que le tueur soit droitier ou gaucher est amené tellement grossièrement qu'on devine tout de suite les "pièges" du tueur). J'ai jamais réussi à être captivé par cette histoire ni même à m'attacher aux personnages dont les tares qui nous sont montrés ne servent eux aussi absolument à rien du tout.
Après, on reconnait quand même très vite le style de Maxime Chattam avec son découpage en de nombreux chapitres (ce que j'apprécie une nouvelle fois) et qui crée un semblant de suspense en passant rapidement d'une scène à une autre en nous laissant parfois avec quelques interrogations. Il y à aussi malgré tout quelques bonnes idées dans les thèmes qu'on veut aborder comme l'absurdité de la guerre ou la motivation qui peut nous pousser à agir et à faire ce que l'on fait à chaque fois mais tout se perds encore une fois dans une multitude de détails gratuit qui n'apporte rien à la fin. Je sais pas quel est le but de l'auteur mais j'ai trouvé qu'il cherchait à nous faire une démonstration de son imagination en nous plombant son livre d’élément très gavant avec des détails lourds, grossier et vulgaire qui vraiment ne m'ont jamais intéressé et qui n'apporte rien. Là où jusqu'à présent son découpage par de multiples chapitres faisait que ma lecture de ses romans se passait très vite et de façon très agréable, là, j'ai vraiment eu du mal me forçant à plusieurs reprises pour ne pas abandonner ma lecture surtout quand l'intrigue me gavait tellement que j'éprouvais le besoin de revenir un peu en arrière pour tenter de comprendre ce que l'auteur cherchait à nous dire. Après, encore une fois, ça vient peut être du contexte qui fait que comme j'aime pas ses histoires de guerre j'ai pas réussi à accrocher mais j'ai quand même trouvé ça très mal écrit et très pénible à lire du coup j'ai pris aucun plaisir durant ma découverte de ce roman.
Pour résumé, "Prédateurs" est à ce jour et en attendant que je lise le reste de ses romans, le plus mauvais livres que j'ai lu de Maxime Chattam. C'est lourd, gratuit, vulgaire et au final très pénible. A plusieurs reprises j'ai failli arrêter ma lecture, non pas parce que le récit me choquait mais parce que je trouvait cette intrigue très chiante. L'issue finale ridicule ainsi que toutes ses facilités on accentué un peu plus ma déception face à ce roman que je ne pense pas relire un jour...
Maxime Chattam



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Cinephileamateur 3469 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines