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Critiques Séries : Borgia. Saison 1. Episodes 5 et 6.

Publié le 27 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Borgia // Saison 1. Episodes 5 et 6. Episode Cinq / Episode Six.


Borgia est tout de même une des très grandes réussite de Canal + depuis son pilote. Les décors sont à couper le souffle et surtout bien plus réels que ceux que la version Showtime, et même si le cast est bien moins prestigieux ici, on donne une prestation des plus corrects puisque le scénario est très solide et bien ficelé. Bon, l'histoire est inspiré de la vie des Borgia, et forcément on est en droit de se dire si c'est vraiment fidèle mais contrairement à la version de Showtime, celle ci prend tellement de temps pour nous présenter les histoires qu'on peut y croire sans problème. Mais un point sur lequel j'aimerais revenir. Je suis quelqu'un qui n'est pas facilement choqué par des images mais je dois avouer que dans l'épisode 5 il y a tout de même deux scènes très violentes. La première sera pour des voleurs à qui l'on coupera les avant bras, et la seconde des gens tués en place publique, coupés à la scie en deux partie et le tout encore en vie. J'ai encore des sueurs froides à l'idée d'y penser tellement ça m'a choqué.

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L'épisode 5 est celui qui permet de présenter au milieu Julia. Son personnage prend de l'ampleur. Alors certes c'est dans le second épisode de cette salve que l'on a vraiment de nouvelles idées, mais l'ensemble donne vraiment à suivre. Ce que je trouve de très drôle c'est ces dialogues crus. Pendant ce temps Lucrezia se marie à l'homme qui lui était destiné bien avant que Rodrigo Borgia ne devienne le pape Alexandre - alors que maintenant elle pourrait choisir un homme bien mieux, et de 28 ans, sauf qu'elle ne veut pas elle -. Le second épisode est beaucoup plus tendre avec le personnage, se servant de l'effervescence de son mariage pour nous donner une scène au début de cet épisode assez sensuelle et drôle à la fin. Mais les femmes de la série ont un poids bien plus important qu'on ne peut le croire. C'est quelque chose de très plaisant au fond. Et alors que la version Showtime annihilait une certaine dose retenu sur le nu, cette version évite de tomber dans le cliché et c'est remarquable.
Cesare est cependant assez ennuyeux. Le personnage se croit tueur de son propre enfant, et cela va permettre de le culpabiliser. Pourquoi pas mais c'était drôlement ennuyeux comme histoire dans l'épisode 5. Et le personnage fait tout pour ne pas être très intéressant dans cette salve d'épisode. Alors que dans les trois premiers épisodes il était très passionné par ce qu'il faisait. Sa culpabilité se dessine un peu trop dans l'épisode 6. A mon grand damne car il y a encore pas mal de choses à faire avec ce personnage et à mon sens cette histoire n'est pas ce qu'il fallait prendre comme ligne directrice pour autant de temps. L'intérêt de ces deux épisodes est également là dans les diverses réformes que le pape Alexandre fait au sein de l'église papale. Payer un impôt pour les cardinaux et leurs règnent, mais aussi des réformes pour lutter contre la corruption. L'idée est bonne et permet de relancer l'intrigue très politique de l'épisode, tout en jouant une fois de plus sur le très sentimentalisme de certaines scènes.
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Le 6ème épisode est bien plus intéressant car les réformes que Alexandre met en place sont mis en place d'une manière plus concrète. La volonté du pape est d'être à l'image de Christophe Colomb qui vient de revenir des Amériques, quelqu'un qui incarne la réussite. Il va alors devoir gérer un litige entre l'Espagne et le Portugal. Mais le pape Alexandre ne s'arrête pas à de simples éléments politiques - notamment le ralliement avec Naples qui reste une des plus grandes intrigues du début du règne du pape Alexandre et qui causa la mort de dizaine de personnes -. Il va faire une petite référence à la religion et notamment à l'incarnation du Christ dans les églises qui est comme on le sait tous une représentation de Jesus Christ sur la croix. Le pape Alexandre pense qu'il serait sûrement plus pertinent de mettre la résurrection en avant plus que la pénitence. Cela permet donc de faire le parallèle avec Rodrigo Borgia lui même. Pas mal inscrit.
Le retour de Della Rovere est une excellente idée car cela permet de relier une fois de plus la vendetta de ce dernier contre le pape Alexandre. J'espère qu'on aura de plus grandes confrontations mais c'est à attendre puisque je connais un peu l'histoire maintenant que j'ai vu la première saison de l'histoire version Showtime. Au final, ces deux épisodes étaient très prenants, avec une préférence pour le second qui va plus au fond des choses et nous propose des réflexions plus poussées sur la politique et sur les personnages. On a notamment Julia qui est de plus en plus intéressante, Lucrezia qui veut affirmer tant bien que mal ses positions, et Alessandro qui devient archevêque. La famille Borgia n'en finira jamais de nos surprendre, pour le meilleur comme pour les pires des choses que la race humaine peut faire.
Note : 7/10 et 7.5/10. En bref, violence sans limite, histoire passionné et ce malgré une petite chute de paranoïa et de pression.


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