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Red State

Publié le 31 octobre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: thriller, horreur (interdit aux - 16 ans)
Année: 2011
durée: 1h30

l'histoire: Trois adolescents américains répondent sur internet à une annonce promettant des relations sexuelles. Ils tombent alors entre les mains d'une secte d'extrêmistes religieux aux intentions macabres.

La critique d'Alice In Oliver:

Attention, film choc qui risque de faire couler beaucoup d'encre ! J'ai nommé Red State, dernière livraison de Kevin Smith, qui n'avait guère convaincu avec son précédent long métrage, un certain Top Cops.
Plus que jamais, la fin de cette année 2011 est un vrai casse-tête pour les cinéphiles, qui sont visiblement partagés entre le dernier Steven Spielberg, Drive, The Artist ou encore Polisse.

Ce serait très vite oublier Red State. Hélas, le film de Kevin Smith ne sera pas distribué dans les salles. Toutefois, le cinéaste a présenté son dernier long métrage dans plusieurs festivals. Mieux encore, Kevin Smith organise le Red State Tour pour montrer son film dans plusieurs grandes villes américaines, le but étant de trouver le financement nécessaire pour assurer une promotion et une distribution dignes de nom.

Pour le scénario de Red State, Kevin Smith s'est inspiré de l'histoire vraie du Pasteur Fred Phelps. D'ailleurs, le script du film n'est pas sans rappeler la tragédie amorcée par David Koresh, leader de la secte de Waco.
Pourtant, le début de Red State cherche à tromper le spectateur. L'introduction du film laisse envisager un nouveau torture porn à la mode Saw ou Hostel.

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Trois adolescents à la recherche de relations sexuelles sur internet sont pris au piège et kidnappés par des fanatiques religieux.
Cette secte est dirigée par un pasteur (Michael Parks), nouveau prêcheur de la bonne parole et annonciateur de l'Apocalypse.
Ce "David Koresh" des temps modernes réinterprète la Bible à sa façon. Désormais, notre monde est gouverné par des sauvages et coule à sa propre perte.

Il faut donc à tout prix bannir ceux qui se sont égarés du droit chemin et qui ne sont plus les enfants de Dieu, mais les rejetons de Satan.
Pour cela, il faut désigner des coupables. Par là, comprenez les homosexuels, les terroristes et les juifs. Dans une société américaine en perte de valeurs, de morale et d'idéologie, il n'est pas trop difficile de façonner les esprits.

Les enfants sont conditionnés dès le plus jeune âge. Ensuite, cette secte de fanatiques est devenu le nouveau bastion d'un trafic d'armes.
Les membres de ce groupuscule sont donc entraînés à se défendre et à se sacrifier en cas d'attaque provenant du monde extérieur. 
C'est d'ailleurs ce qui se produit.

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Pour son rôle, celui d'un policier dépassé par les événements, John Goodman livre une prestation étonnante et a perdu de nombreux kilos pour son rôle.
Même chose pour Michael Parks, totalement investi dans son rôle de Pasteur annonciateur de la fin des temps.
Si le film souffre parfois de quelques maladresses (par exemple, Kevin Smith passe un peu trop vite des bavardages à l'action pure et dure), Red State reste un sacré uppercut en pleine tronche, d'autant plus que les scènes chocs sont filmées caméra à l'épaule, conférant au film un côté réaliste et quasi documentaire.

Note: 16/20


Red State : bande annonce #1


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