Bored to Death // Saison 3. Episode 4. We Could Sing a Duet.
Cette année on voit bien qu'il est question de séparer les trois amis dans des intrigues qui ne les lient plus du tout ou presque. Ce n'est pas décevant car la série trouve enfin une nouvelle
dynamique. L'épisode précédent montrait à quel point c'est pour le moment satisfaisant. Mis à part la scène de tir au début de l'épisode, le reste manquait de liens avec les divers personnages.
Tout d'abord Ray qui est en pleine fertilité créative. Il pense déjà à écrire un SuperRay 2 alors que le premier vient à peine de sortir et est déjà un succès. Ray nous offre aussi une scène
assez bizarre dans la cuisine. C'est là que lui vient l'idée du personnage The Emasculator. Bref, l'intrigue aussi WTF qu'elle est reste fun et dans l'esprit de ce que j'attends de ce personnage.
En effet, Ray est quand même un sacré phénomène, c'est du genre pipi-caca parfois comme un peu plus enfantin et émouvant d'autres fois. Zach Galifinakis est un acteur excellent. Ca aide.
Pendant ce temps, Jonathan se voit garder la fille de George. Ce dernier lui demande de l'amener à faire des trucs de jeunes pour qu'elle oublie son vieux machin de petit ami actuel : Bernard.
D'une ça ne va pas fonctionner et de deux, ils vont bien s'amuser. En effet Emily est une jeune fille qui va s'incruster avec Jonathan sur une affaire de détective puisque quelqu'un a volé son
identité. Bien sûr on a une sorte de retour au source avec une trio d'acteur sur une enquête. L'idée est pas mauvaise, bien que je suis certain qu'avec George et Ray cela aurait pu être largement
plus fun. Mais bon, on est dans Bored to Death et c'est fun malgré tout. Et enfin George qui se retrouve à sortir Bernard. Il l'emmène dans le restaurant d'un de ses nemesis, Richard Antrim joué
par l'excellent Oliver Pratt. Cet acteur est une fois de plus excellent à revoir dans son rôle ici.
Note : 7/10. En bref, un épisode sympathique qui une fois de plus nous plonge dans une ambiance unique.