Pas plus tard que samedi, je discutais avec une vieille dame qui me disait son amour pour Paris, et m'affirmait qu'elle ne pourrait plus vivre ailleurs que dans cette ville. Et lorsque lundi soir, en cherchant sur ma box quel film je pourrais louer en VOD, je suis tombée sur ce film, le dernier en date de Woody Allen, j'ai eu envie de le voir. Parce que Paris, moi aussi j'en suis amoureuse, même si je n'y vis pas...
Gil est Américain, mais rêve de vivre à Paris dont il ne se lasse pas d'arpenter les rues. Il est écrivain, et quelque temps avant son mariage, il est en séjour dans la Capitale avec sa fiancée, qui elle ne goûte guère les charmes français (il faut dire qu'elle est un peu pimbêche et pas très romantique). Une nuit, après une soirée arrosée, une voiture s'arrête et ses occupants proposent à Gil de l'emmener. Il se retrouve alors propulsé dans le passé, leParis des années 20 qu'il affectionne tant, le Paris des Fitzgeralde, d'Hemingway, de Gertrude Stein, de Picasso, de Dali, de Man Ray, de Bunuel... et d'Adriana...
Je ne parle pas très souvent des films que je vois, mais là je ne pouvais pas faire autrement tant j'ai été enchantée par la magie de celui-ci. Pendant toute la soirée, j'ai eu le sourire aux lèvres, non parce que c'était drôle, mais parce que c'était beau et poétique. Parfois, des frissons de plaisir parcouraient mon corps et j'étais émerveillée comme une petite fille devant un conte de fées. Vraiment. Ce film m'a offert une soirée magnifique, et si vous ne l'avez pas vu, précipitez-vous, car il en vaut vraiment la peine.
Et pour achever de vous convaincre, je vous engage à aller lire le magnifique article que Moka lui avait consacré en juin (et qui je pense m'avait marquée inconsciemment).
Minuit à Paris
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble