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Notre corps, cette machine fragile (Partie III)

Par Vladyk

Notre corps, cette machine fragileLe mardi 25, je me suis donc rendu au travail pour travailler comme surplus. Toute l’équipe a été énormément surpris de me voir de retour si rapidement, sans être au travaux léger, même en surplus pour une seule journée cela leur semblait inconcevable ! Le pire c’est que je devais faire 3 jours/semaine et que dès le jeudi je devais faire mon travail en entier… Chose que je ne me sentais pas du tout capable; puisque qu’avant même de débuter ma journée la douleur était déjà à 4/10 !

Comme je n’avais pas le choix au dire du médecin que j’avais vue la veille, j’ai donc tenté de faire ma journée et j’ai commencé par m’occuper des 2 résidents les plus faciles (ceux demandant le moins d’effort), cela a été assez pour que ma douleur monte à 5/10… Par la suite j’ai été à la cuisine pour m’occuper du déjeuner des résident, prenant le temps nécessaire pour ne pas que cela soit trop difficile pour moi. Après avoir ramassé la vaisselle je suis parti en physiothérapie à pied.

Là ma physiothérapeute n’en revenait pas de la décision du médecin. Elle m’a dit que si je n’étais pas capable de tenter de rejoindre mon médecin de famille (que je n’avais pas été capable de contacter depuis le début de mon accident) je ne devais pas continuer pour empirer ma blessure; si la douleur devenait insupportable que je devais consulter à nouveau. Après la physio je ne me sentais pas capable de remonter à pied, je suis donc retourné au travail en taxi.

De retour au travail j’ai monté la cuisine pour le diner et j’ai aidé une préposée pour finaliser 2 résidentes qui ne demandait presque pas d’effort. Par la suite j’ai été diner avec une bonne collègue de travail, cela a fait du bien a mon moral de jaser et de surtout être écouté !

Après notre repas, nous avons été aider à l’alimentation, ramasser la cuisine et débarrasser les chambres des cabarets de vaisselles. Ensuite on a installé les résidents les plus faciles ensembles pour leur sieste, changer ceux qui avaient besoin de l’être et passé la collation. À 14h je suis parti en pause fumer dehors, là j’ai vue plusieurs collègues qui se sont aperçu que je n’allais pas bien et mon dit de retourner consulter si ça n’allait pas mieux, que je ne devrais pas prendre de risque…

Après ma pause je suis resté au poste à remplir la paperasse, me reposer et jaser un peu durant que les autres travaillaient, j’étais brûlé, exténué, pour ne pas dire mort de fatigue ! Pour être honnête, mon équipe de travail a été extraordinaire, sans eux je n’aurais jamais passé à travers ma journée ! J’ai fait le 1/4 du travail normal d’une journée environ; malgré cela j’ai fini ma journée avec une douleur de 6/10 ! J’avais tellement mal que j’ai mis 50% plus de temps à me rendre chez moi… Je me serrais les dents à chaque pas et j’avais l’impression de recevoir des coups de poignards dans le dos…

Arrivé à la maison j’ai pris des Advils, des antidouleurs et une douche brulante pour me relaxer les muscles. Une fois mon garçon arrivé de l’école j’ai été me couché lui demandant de me réveiller pour le souper. Deux heures plus tard il est venu me réveiller, j’ai eu de la misère à me lever tellement la douleur était intense !  Le reste de la soirée a été passé dans le divan, la douleur étant rendu insupportable. On a soupé grâce à mon fils qui a tout fait (OK, c’était du réchauffé de la veille, mais tout de même ce fut fort apprécié).

J’ai été me coucher une fois que je me suis senti capable de me relever du divan, vers 21h me disant que le lendemain si cela n’allait pas mieux j’allais camper dans le bureau de mon médecin de famille si nécessaire pour la voire !


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