Le Cerveau

Genre: comédie
Année: 1968
durée: 1h55

l'histoire: De Paris à Bruxelles, un train spécial transporte les fonds secrets des nations de l'OTAN. Des deux côtés de la Manche, deux individus cherchent à s'en emparer. Côté français: Arthur et Anatole. Côté britannique: Le Cerveau, un escroc disposant de moyens considérables.

La critique d'Alice In Oliver:

Le Cerveau, réalisé en 1969, constitue le dernier film du duo Bourvil/Gérard Oury. Cette comédie demandera des moyens considérables, le cinéaste utilisant deux trains, la statue de la Liberté et plusieurs véhicules militaires pour les besoins du film. Toutefois, Gérard Oury peut s'appuyer sur casting de qualité: Jean-Paul Belmondo, Bourvil, David Niven et Eli Wallach.

Attention, SPOILERS ! Un train transporte les fonds des nations de l'OTAN. Ce qui constitue un véritable jackpot.
Evidemment, une telle somme d'argent ne manque pas d'intéresser Arthur (Jean-Paul Belmondo) et Anatole (Bourvil).
Mais les deux hommes ne semblent pas être les seuls sur le coup.

Un escroc, appelé Le Cerveau (David Niven), a bien l'intention de voler la cargaison présente dans le train. Ce dernier est un petit génie.
C'est d'ailleurs ainsi que ce personnage farfelu nous est présenté dès les premières minutes du film. L'homme doit son surnom à une particularité physique qui permet de le reconnaître des autres malfrats: sa tête penche d'un côté ou d'un autre lorsqu'il ne contrôle plus ses émotions.

A partir de là, Gérard Oury varie les plaisirs, entre comédie, film policier, aventure et espionnage. En effet, par sa personnalité, Le Cerveau n'est pas sans rappeler James Bond, à la seule différence qu'il s'agit d'un voleur.
Ensuite, contrairement à Arthur et Anatole, Le Cerveau dispose de moyens considérables et de nombreux hommes.

Cette comédie, souvent hilarante, contient de nombreux gags. C'est aussi un film rythmé, la plus grande séquence se déroulant dans un train.
Pour Jean-Paul Belmondo, c'est une nouvelle occasion de nous faire profiter de ses talents de cascadeur. Dans cette comédie, il incarne un petit voyou naïf, qui trouve un compagnon à sa mesure, en la personne d'Anatole.
Clairement, ces deux personnages n'ont aucune chance face au Cerveau. Pourtant, les deux compères vont donner bien du mal au malfrat.
En résulte un film incroyablement sympathique, qui peut s'appuyer sur des acteurs de qualité et quelques gags farfelus.
Après, rien de génial non plus, le long-métrage étant victime parfois de certaines longueurs. Par exemple, le début est un peu mollasson.
Toutefois, le film se termine sur un final d'anthologie.

Note: 15/20

Le Cerveau