Mon dernier rendez-vous avec Stephen King remontait à très loin. Assez loin en fait, que je m’étais ennuyée de ce genre littéraire et j’avais une réelle envie de me replonger dans son univers. C’est René Homier-Roy (eh oui!) qui a déclenché cette envie l’an dernier à la défunte émission culturelle de Radio-Canada Six dans la cité (à l’époque où on diffusait encore des émissions culturelles à la SRC), alors qu’il avait vanté, en termes fort élogieux du genre « formidable », le recueil de nouvelles Juste avant le crépuscule.
Passons outre le « formidable ». Sur les 13 nouvelles qui composent JALC, moins de la moitié ont vraiment réussi à me tenir en haleine comme parfois King sait si bien le faire (on se souvient de Misery?). L’agréable malaise de tourner rapidement les pages en se rongeant les ongles, eh bien on ne vit pas beaucoup ça dans JALC. Autre déception, je ne m’attendais pas non plus à la nouvelle au titre habilement traduit : Un très petit coin, dans laquelle King nous entraîne là où on avait aucunement envie d’aller, les recoins les plus obscurs d’une toilette chimique. Vous avez de l’imagination? Servez-vous en…
Un de mes plus grands plaisirs dans ces 400 quelques pages, fût de lire les notes que Stephen King a publié en fin de recueil. Quelques paragraphes sur les « coulisses » de ses nouvelles, un bref résumé du contexte dans lesquelles elles ont été écrites avec la genèse de l’histoire. Certaines de ces précisions, sans me réconcilier avec tout ce que je venais de lire, a quand même donné un éclairage intéressant à des nouvelles qui m’avaient moins plues.
À relire cette critique je semble m’être franchement emmerdée, ce n’est cependant pas le cas. Je me suis bien divertie, sauf que ça m’aurait pris beaucoup plus pour que j’aie le goût de me replonger dans l’oeuvre de Stephen King. Rendez-vous manqué.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble