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Paul Anka au Viage, Bruxelles, le 1 novembre 2011

Publié le 01 novembre 2011 par Concerts-Review

Disons le tout de suite, les spectateurs présents ce 1er novembre au Viage ne sont pas prêts d'oublier l'éblouissant concert archi sold-out donné ce soir là par Paul Anka dans cette excellente salle bruxelloise.
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Lorsque je passe chercher mon pass-press à l'accueil vers 19h30, les instructions sont claires: photos pendant les 3 premiers titres et défense de franchir la ligne blanche qui nous confine irrémédiablement dans le coin gauche de la scène. Légère grogne donc parmi les photographes, comment allons nous faire pour le photographier de face ? Et justement un steward vient nous préciser que Mr Anka rentrera par la foule et qu'il est interdit de le photographier lorsqu'il vient vers nous. Pas de photos avant qu'il ne soit sur scène !
Décidément, c'est à croire que la star ne veuille réserver à la presse que son meilleur profil.
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edit preview.php-copie-2Mais trêve de plaisanteries, lorsqu'après quelques images en noir et blanc évoquant les débuts de sa carrière projetées sur l'écran lumineux, placé en fond de scène les lumières s'éteignent, et que le chanteur apparaît au milieu de la foule, tous les a-priori sur les caprices de la star vont rapidement voler en éclats. Immédiatement toute la salle est debout et le crooner canadien ne se prive pas de prendre lui-même quelques appareils photos afin de se photographier avec leurs propriétaires ravis.
L'homme semble en très grande forme et affiche une sympathie évidente et communicative.
Exit donc les consignes photos, que nous respecterons malgré tout, les spectateurs ne se privent pas eux de shooter leur idole qui ne semble nullement dérangée par la chose. Le natif d'Ottawa n'hésitera d'ailleurs pas pendant le show à faire plusieurs incursions parmi le public, chassant tantôt un spectateur de son siège afin d'y grimper pour saluer la salle, tantôt en invitant une spectatrice aux anges à un petit pas de danse.
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C'est avec "Diana" que Paul Anka démarre le show, et pendant 105 minutes il va nous emmener dans son monde où les hits succèdent aux hits : "Destiny"," For Once in my life - Come rain or come shine","Mack the knife", "My Hometown", "My heart sings", "Adam & Eve", "Jump!" cover du groupe hard Van Halen !, "This is it" co-écrit avec Michael Jackson,"Puppy Love","Put your head on my shoulder", mon titre préféré, "Lonely Boy", "Eso beso (that kiss !)", "She's a lady", popularisé par Tom Jones, "Smells like teen spirit" de Nirvana dans une version jazzy irrésistible, la liste est longue, très longue.
En tout 33 titres et aucun temps mort. A tout juste 70 ans, Paul Anka démontre qu'il est encore un des meilleurs "entertainers" de la planète. L'homme est svelte, habité d'une classe folle, et sa voix est toujours fabuleuse, d'une puissance et d'une précision inouïes.
Souvent il nous fiche la chair de poule, car il sait s'y prendre pour faire passer groove et émotion. S'installant quelquefois au piano, jouant de sa guitare acoustique pour un hommage à l'ami Buddy Holly, il nous charme avec ses hits intemporels qui défilent : "It does'nt matter anymore", "Lonesome me", "Bye bye love", "Crazy Love", "I'm not anyone" en hommage à son pote Sammy Davis Jr. ,"Let me try again" clin d'oeil à Sinatra et bien sûr l'inévitable "My Way" qui chanté par Anka reste un très grand moment d'émotion.

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Standing ovation, tout le Viage est debout, j'en ai les larmes aux yeux.
Le band de 12 musiciens composé de cuivres, percus et tout le toutim, sorte de mini big band, assure de bien belle manière et le swing dégagé tout au long du set est tout bonnement irrésistible.
"New York, New York" précèdera un medley rock n' roll avec "Twist & Shout" et "Proud Mary"avant que Paul Anka ne quitte la scène, tandis que le band continue à swinguer de plus belle.
Retour on stage pour la présentation des musiciens au son de "Diana" suivi de "Behind my Smile" et "You are my Destiny".
Le crooner après avoir une dernière fois salué la foule quitte alors définitivement la scène laissant son public heureux et le chroniqueur curieux que je suis absolument ébahi.
J'ai eu la chance de voir ce soir un immense artiste, un des derniers témoins d'une génération d'exception qui nous a offert Sinatra, Tom Jones, Sammy Davis Jr... et Elvis !
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Merci l'artiste !
JPROCK


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