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Le world fado selon Bévinda

Publié le 07 novembre 2011 par Arty

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La chanteuse Bévinda sera en concert le jeudi 10 novembre au Trianon-Transatlantique à Sotteville-lès-Rouen. Un spectacle accueilli au Trianon, en partenariat avec la bibliothèque municipale, à l’occasion de Destination Portugal.
Née le 2 septembre 1961 à Fundão au Portugal, Bévinda grandit en France où elle se passionne pour le répertoire de la chanson française, avant de venir au fado avec son premier album Fatum en 1994. Son style est imprégné des musiques du monde et par les lectures de Fernando Pessoa (Pessoa em Pessoas, 1997). Elle s'oriente sur une suite d’albums de world-fado avec une parenthèse dédiée à Serge Gainsbourg en 2006 (Gainsbourg Tel Qu’elle). Suit une trilogie comprenant un spectacle (Opium à Bord), un conte pour enfants (Billes de Gum) et Lusitania, son dernier album, évoquant l’exil d’une jeune fille et son destin.
La chanteuse franco-portugaise représente aujourd’hui la génération de ceux qui vivent entre deux terres. La nostalgie du fado et la chaleur de sa voix invitent à un voyage. Un fado résolument nouveau, où la gravité de la tradition se mêle à une écriture musicale et poétique bien actuelle. Toujours nomade, son chant se pigmente de luth, guitare flamenca, guitare portugaise et tablas. Elle imagine une errance lusitanienne aux escales atlantiques et méditerranéennes, portant son Portugal natal toujours plus loin vers l’orient. Sa voix illustre cette nostalgie et se colore des voyages et des rencontres lumineuses
Bévinda défend la musique de son pays et l’intègre dans sa propre musique comme une porte ouverte sur le monde
Des accents proches du fado avec une pointe de tango ou un soupçon de bossa nova. Elle dit qu’elle cherche à sortir du fado traditionnel, du fait de n’avoir jamais vécu au Portugal (elle n’y est restée que jusqu’à l’âge de deux ans) et donc de n’avoir pas pu apprendre la manière de chanter le fado. Elle se dit donc plutôt chanteuse de world-fado.
Pour les textes, hormis Fernando Pessoa et Amalia Rodrigues, Bévinda chante ses propres mots ou ceux de sa maman, Maria de Lourdes. Des mots issus d’une écriture lusophone loin des chemins traditionnels mais toujours en contact avec ses racines. Bévinda bouleverse et renoue avec cette profonde houle aux multiples visages qu’est le chant d’amour portugais où nichent le désespoir, la beauté lasse, et tous les bateaux noirs des relations humaines.Bévinda, jeudi 10 novembre, 20 h 30, Trianon-Transatlantique, 114 avenue du 14-Juillet, Sotteville-lès-Rouen. Entrées : 9, 15 et 18 €. Réservations au 02.35.73.95.15. et sur [email protected]
www.myspace.com/bevinda


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