[Critique] Batman Arkham City : Batou is back !

Deux ans après la sortie de l’excellentissime Batman Arkham Asylum, sa suite intitulée naturellement Batman Arkham City, remet ça. Par la même occasion les gars de Rocksteady viennent de créer une des meilleures séries du jeu vidéo de cette génération.

Lorsque l’on finit Batman Arkham Asylum pour la première fois, on en redemande immédiatement, on se demande alors comment les génies de chez Rocksteady peuvent faire une suite plus réussie que l’épisode fondateur, qui met déjà la barre à une hauteur vertigineuse. La réponse à cette question prend acte au sein d’Arkham City .

L’aventure prend place dans le quartier d’Arkham City, bouclé par les forces de l’ordre pour l’occasion. On évolue donc encore une fois dans un univers carcérale. On aurait pu craindre alors, à une redite de son ainée, mais il n’est pas du tout le cas. Ici nous avons à faire à un monde ouvert bien plus grand que l’asile d’Arkham, sans pour autant être aussi vaste qu’un L .A Noire, pour prendre un exemple récent. Cependant la taille d’Arkham City, qui n’en demeure pas moins honorable, fait preuve d’une patte artistique absolument magnifique. On a réellement la sensation d’évoluer dans un comics, comme si le jeu reflétait avec brio la lecture de ces derniers. De plus, loin de la plupart des autres mondes ouverts, le titre de Rocksteady offre une réelle profondeur. Entendez par la que le monde fourmille d’une multitude de détails qui le rende véritablement vivant. Des détenus qui parlent sur les fréquences radio, aux quêtes annexes en passant par les fameux défis de l’homme mystère, plus présent que jamais, vous aurez sérieusement de quoi faire dans ce Batman Arkham City. D’ailleurs, une des forces du titre, est de proposé une pléthore de quêtes annexes, qui  à contre pied des productions actuelles, ont le méritent d’être scénarisées, et hautement intéressante, ces dernières n’on clairement pas à rougir face à la quêtes principal, pourtant exceptionnelles. L’exemple le plus frappant et sans doute les défis de l’homme mystère qui loin des éternels collecte d’objets telle que les pigeons caché de GTA IV ou encore des plumes de Assasin’s Creed 2, propose de réel énigme pour ramasser les fameux trophées de l’homme mystère, et qui au fur et à mesure de leur obtention propose une véritable histoire parallèle ; le principe est juste énorme, et je ne peux que saluer le talents des types de Rocksteady.

Fort du gameplay surboosté hérité de son grand frère, Batman Arkham City reprend les mêmes composantes et en rajoute encore plus. Les combats sont plus pêchus que jamais, on prend un très grand plaisir à distribuer  des droites avec Batman. On ressent vraiment la puissance de l’impact quand les coups de poing ou coup de pied viennent littéralement fracasser la face des détenus. On a beau mourir des dizaines de fois, on ne peut s’empêcher de relancer le combat, tellement on ce sen transposé dans le jeu, comme si on ne faisait qu’un avec les poings de Batou. Pourtant d’apparence classique, le système de combat renferme une richesse gigantesque, il faudra d’ailleurs livrer plus d’un combat afin d’accumuler de l’xp dans le but d’octroyer à notre cher Batou, gadget et coup spéciaux supplémentaires, qui seront bien sur utilisable en combat, par exemple on gèlera d’abord un ennemi pour mieux le briser par la suites, les possibilités sont énorme.

On rajoute à tout ça les défis de combats, et on obtient une durée de vie absolument faramineuse. On pourra même ce surprendre à lire les biographie des personnages, car une autre force de cette série est de nous donner envie de s’intéresser à mythologie Batman. Il n’est pas rare qu’une fois fini le premier comme le deuxième épisodes, on est une irrésistible envie de ce procurer un comic de Batman, ou ce mater un des films de Nolan (Cf : Batman : The Dark Knight).

En plus de proposer une histoire fort sympathique dans une univers unique, rempli de personnages plus charismatiques les uns que les autres, au design éclatant, Batman Arkham City se paye le luxe d’offrir ce qui se fait de mieux en terme de graphisme, et de réalisation sur console, un régal pour les yeux ! Le scénario ne démérite pas face à cette avalanche d’atout, mais cependant il faut noter que la fin aussi bonne soit t’elle arrive tout de même une tantinet trop rapidement.

Les phases de jeu, sont plus diversifiées que par le passé, on pourrait les décortiqués comme suit : combat, infiltration, exploration, énigme, certains passage ressemble à si méprendre à un certain Zelda notamment au niveau de la progression dans les niveaux/donjons. Les combats contre le boss sont nettement moins répétitifs que dans Arkham Asylum. Cependant un mauvais point viens tacher cette magnifique toile, il s’agit du DLC payant de Catwoman (ou inaccessible si vous n’avez pas le net) pour ce qui achèteraient le jeu en occasion, évidemment c’est absolument scandaleux surtout que Catwoman apporte un plus non négligeable qui apporte encore plus de diversité au titre.

Bref cependant le jeu reste un mega hit en puissance fait pour les fan de Batman comme pour les néophyte (qui ne le resteront certainement pas longtemps), et s’impose à ce jour pour moi comme le GOTY 2011 en attendant éventuellement la sortie de Zelda Skyward Sword .