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La psychophysiologie et le polygraphe

Publié le 08 novembre 2011 par Hugues @hugues_delmas
La psychophysiologie et le polygrapheLa détection du mensonge est une thématique qui a toujours passionnée l'homme. Au 20e siècle avec les progrès de la psychologie et de la médecine, les scientifiques ont cherché à mettre en place des outils objectifs et fiables pour détecter la tromperie. Les études sur la communication non verbale, sur la linguistique ou sur la physiologie ont permis d'avancer dans la détection du mensonge. Un des outils qui a été le plus rapidement mis en place a été le polygraphe. Mais quelle est sa fiabilité, ses limites et détecte t-il réellement le mensonge? C'est au travers de plusieurs reportages que je vous propose de répondre à ces différentes questions.
Le laboratoire de psychophysiologie du centre psychiatrique de Saint Anne nous présente le détecteur de mensonge : le polygraphe. Un des journaliste se prête alors au jeu en acceptant de passer au détecteur de mensonge interrogé par le directeur du laboratoire de psychophysiologie. Ce détecteur de mensonge, autrement appelé polygraphe est en faite un détecteur d'émotions. Le mensonge est alors détecter de manière indirecte, il arrive que lors d'un mensonge, le menteur ait une forte réaction émotionnelle. Pour repérer la présence d'une émotion le polygraphe enregistre le rythme respiratoire, le rythme cardiaque et la sudation (transpiration). Cependant l'efficacité du polygraphe dans la détection du mensonge est limitée, car il réagit avant tout aux réactions émotionnelles de la personne interrogée et non au mensonge et à la vérité. Aujourd'hui le fonctionnement du polygraphe n'a pas fondamentalement changé ainsi que son efficacité polémique dans la détection du mensonge.
Sources :
  • www.ina.fr

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