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Benoît Poelvoorde aux Jeux Olympiques

Par Tom

POELVOORDE aux Jeux Olympiques

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Alafolix (Stéphane Rousseau) quitte le village des irréductibles gaulois pour se rendre en Grèce et conquérir le cœur de la Princesse Irina (Vanessa Hessler). Malheureusement pour notre gaulois, cette dernière est convoitée par Brutrus (Benoît Poelvoorde) le fils de Jules César (Alain Delon). Les deux prétendants décident de se départager lors des prochains Jeux Olympiques : celui qui l’emportera gagnera, par la même occasion, le cœur d’Irina. Le frêle Alafolix peut compter sur ses frères d’armes, Astérix (Clovis Cornillac) et Obélix (Gérard Depardieu), pour l’aider à triompher du cruel Brutus et de sa horde de romains mal léchés !

Clovis Cornillac

Clovis Cornillac

Après le médiocre "Astérix et Obélix contre César" (1999) de Claude Zidi et l’inspiré "Mission Cléopâtre" (2002) d’Alain Chabat - digne produit des "Nuls" et de la Maison "Canal +" -, on attendait de pied ferme ce nouvel opus. Entre campagne médiatique hallucinante et lapidation publique menée par la presse spécialisée, on pouvait s’attendre au pire… & pourtant ! Bien que cet "Astérix aux Jeux Olympiques" ne rayonne pas avec autant de finesse et de délectation que son illustre prédécesseur, l’aventure "construite" par Thomas Langmann et Frédéric Forestier n’est certainement pas dénuée d’intérêt.

Benoit Poelvoorde

Obélix, lui, toujours campé par Gérard Depardieu, n’a pas changé d’un iota par rapport aux précédents long-métrages. Depardieu travaille toujours la gentillesse et la sensibilité de son personnage. On se croirait ainsi, à certains moments, revenu au temps des "Anges gardiens" (1995), film de Jean-Marie Poiré dans lequel notre ami GéGé interprète (notamment) un ange très doux et policé.

G�rd Depardieu

Délaissant le couple phare Astérix et Obélix, Langmann et Forestier décernent les lauriers aux vilains (romains) de l’intrigue. L’affiche du film est en cela des plus explicites : le personnage de Brutus, joué d’une main de maître par un Benoît Poelvoorde très excité et en verve, occupe quasiment seul les devants de la scène. Ce dernier est entouré d’une copieuse galerie de personnages joyeusement allumés. Citons tout particulièrement Jérôme Le Banner, José Garcia, Alexandre Astier, Michel Herbig et, bien entendu, Mister Alain Delon, dans la peau du Maître du Monde : le Grand & l’Illustre Jules César.

Santiago Segura, Benoit Poelvoorde et J�me Le Banner

Le jeu narcissique de cet acteur (si particulier) est ici poussé dans ses derniers retranchements pour notre plus grand plaisir. Alors que notre tandem de réalisateurs se moque gentiment de l’esprit surpuissant de Môssieur Delon, Benoît Poelvoorde succède sans le moindre problème à Jamel Debbouze, l’un des héros (si pas le héros) du précédant "Mission Cléopâtre"

Alain Delon

Emmené donc par un improbable (mais exaltant) couple Delon/Poelvoorde, "Astérix aux Jeux Olympiques" déroule lentement mais sûrement une intrigue des plus modestes grappillant sur son passage la moindre miette (ou idée scénaristique) liée au monde du sport (le dopage et la corruption en tête de liste). Quelques savoureuses allusions à certains monuments hollywoodiens ("Gladiateur" et "Star Wars" tout particulièrement) viennent un peu gonfler le capital sympathie du film.

Alexandre Astier

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Francis Lalanne et Franck Dubosc

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Luca Bizzarri, Elie Semoun et Paolo Kessisoglu

Difficile également d’oublier les apparitions grinçantes ou amusantes d’Elie Semoun, des médiocres chanteurs/compositeurs Dany Brillant, Francis Lalanne et Franck Dubosc (Assurancetourix) & de quelques bonnes têtes de la scène belge : Bouli Lanners et Stéphane De Groodt pour ne pas les citer.

Vanessa Hessler

Bien qu’elle soit boustée par l’apparition de Jamel Debbouze et de sportifs made in France (Amélie Mauresmo, Tony Parker, Zinedine Zidane), on regrettera que la dernière séquence du film s’emboîte assez mal avec le reste & s’apparente davantage à une campagne publicitaire de bas étage destinée à soigner l’ego de certains ! Un final poussif et décevant qui suit pourtant une course de chars antiques entraînante avec un joli clin d’œil à l’équipe de Formule 1 "Ferrari" et à son champion, l’allemand Michael Schumacher.

Clovis Cornillac et G�rd Depardieu

La bande-annonce�

Un extrait�


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