Magazine Cinéma

Ma Sorcière Bien Aimée

Publié le 09 novembre 2011 par Olivier Walmacq

ma_sorciere_bien_aimee

Genre:bâclage de chez bâclage!

Durée:1h42 de rrrrrrrrrrrrrrrr!

Année:2005.

L'histoire: Isabelle, sorcière charmante et qui ne veut plus faire de tours de magie, part à Hollywood (oh putain!) afin de chercher l'âme soeur (mon Dieu!). Elle rencontre Jack, un acteur voulant réaliser une série remake (bienvenue dans le renouveau d'Hollywood !) de Ma sorcière bien aimée (le début des emmerdes)...

La critique de Borat

Au cas où vous ne le sauriez pas, Ma sorcière bien aimée est une série à succès des années 70. Mais de là à en faire une adaptation cinématographique, faut pas déconner !
C'est comme dire que Charlie's Angels est un chef d'oeuvre à côté des Simpson le film ! Et quand on voit le résultat, il y a de quoi se pauser des questions sur ce que Hollywood appelle une adaptation. Car rien, mais alors rien, n'a de rapport avec la série.

C'est à peine si vous voyez la mère embarrassante (d'ailleurs, ce n'est même pas sa mère mais une actrice jouant sa mère), et en plus, comme vous avez pu le lire plus haut, aucun des noms de la série n'est inséré dedans. Pas de Samantha ou de Robert.
Cela enlève déjà des points. Ensuite, l'histoire ultra caricaturale qui ferait presque croire à un Cocktail version sorcelerie sans cocktail !
Une ascension et une amourette aussi utile et débile que le film en lui même.

Les acteurs, ah les grands acteurs ! Nicole Kidman, qui peut être merveilleuse dans un film de Baz Luhrmann (je cite volontiers le splendide Moulin Rouge), est ici et depuis quelques années, complètement à l'ouest.
Aucun charisme et aucun charme ne transparaissent ici.
Mais alors que dire de Will Ferrell ? Déjà, à part dans Retour à la fac (certes con je vous rassure, mais défoulant) et surtout sa petite mais bonne apparition dans Serial Noceurs, ce mec à un don inné pour cabotiner comme pas possible, alors ici, il se défoule à plein régime.

Connerie sur connerie, paroles en l'air, on finit vite par s'en lasser. Shirley MacLane elle aussi par ailleurs. J'ai pourtant un regret pour Michael Caine qui aurait vraiment dû rester chez lui, au lieu de cachetoner bêtement dans cette purge.
Rien à retenir tellement c'est con. Une adaptation certes inoubliable, parce que c'est tellement catastrophique pour un tel blockbuster, mais à vite évacuer de votre tête.

Note: 0/20
Note nanardeuse
:
17/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines