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Bercy: les yankees pètent la forme!

Publié le 09 novembre 2011 par Rene Lanouille

Isner est en forme à Bercy Isner est en forme à Bercy Après la qualification d'Andy Roddick hier soir, ce fut au tour de John Isner et de Mardy Fish de se succéder sur le court n°1 où plusieurs spectateurs américains ont chaleureusement encouragé les deux joueurs. On a ainsi entendu fuser des "Come on, bro" ou des "what's up, dude?" typiquement californiens qui auront peut-être aidé les yankees à bien figurer cet après-midi. John Isner l'a emporté sans trop de souci face au russe Kunitsyn, lucky loser repêché après la défection de l'argentin Del Potro. Une victoire 6-4, 6-4 et un Isner qui peut aller loin puisqu'il rencontrera au prochain tour l'espagnol Lopez, vainqueur surprise de Gael Monfils. Isner n'a pas beaucoup joué depuis l'US Open et il est frais en cette fin de saison.

Quand à Mardy Fish, il a exécuté l'allemand Mayer en deux petits sets, dans un match chiche en émotions (6-1,6-2). Mardy Fish se sent bien à Bercy et il a confié ses impressions en conférence de presse:

Q. Pensez-vous pouvoir être qualifié pour le Masters de Londres ?
R. Je pense que ça dépend de moi. Je ne me suis jamais trouvé dans cette situation auparavant, alors, pour moi, c’est difficile de ne pas surveiller en permanence le classement. Je suis un être humain comme tout le monde, alors j'ai beaucoup regardé et vérifié le classement au jour le jour. J’ai étudié tous les scénarios possibles. Et si je gagne encore un match ici, je peux rentrer au Masters. C'est mon objectif.

Q. Vous jouez bien en ce moment.
R. Oui, aujourd’hui, j'ai très bien joué, c'est mon treizième jour en Europe. J’ai joué un seul match, contre James et je me suis fait mal à l’ischio-jambier. Alors, du coup, j'étais vraiment prêt à jouer de nouveau. Le voyage a été long pour arriver ici. C'est la période la plus difficile de l'année pour moi. Presque chaque année, c'est toujours difficile mais là, cette fois-ci, je vois la ligne d'arrivée, et je sais que dans deux semaines il y a un événement très spécial et je veux en faire partie.

Q. Quand vous entrez sur le court sentez-vous que vous êtes plus en confiance maintenant ?
R. Je sens que je suis un bien meilleur joueur cette année. J'ai beaucoup progressé. Mais ce qui est plus important, c'est que, puisque je suis numéro 1 Américain, je veux absolument faire partie des 10 meilleurs joueurs mondiaux. J'ai perdu contre Gulbis en finale de Los Angeles et j'ai perdu contre Tomic, et depuis Roland Garros, c'était mes deux seules défaites contre des joueurs parmi le Top 10. Et donc, c'est pour cela qu'aujourd'hui, je me retrouve dans cette position.

Q. Est-ce que vous appréciez beaucoup plus la vie qu'auparavant ?
R. Oui. C'est comme une deuxième vie. J'arrive à amener avec moi tous ceux que j'aime et tous les gens qui travaillent beaucoup avec moi. Je comprends maintenant qu'il n'y a pas que moi. Donc, si j'arrive à Londres, je voudrais que tout le monde apprécie ce moment avec moi.

Q. Est-ce que le court est vraiment lent ?
R. Je n'étais pas là l'année dernière, je ne peux pas comparer. J'en ai entendu parler. Ce n'est pas forcément ici mais c'est en général. Ils ont ralenti le jeu. Montréal est le jeu le plus rapide de l'année, cela ne fait aucun doute.

René Lanouille

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