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Critiques Séries : Parenthood. Saison 3. Episode 8.

Publié le 09 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Parenthood // Saison 3. Episode 8. In-Between.


Chaque semaine Parenthood est un plaisir de chaque secondes. Je suis fan des personnages, de la famille et de tous les éléments qui forment vraiment la série. Chaque épisode bâti une intrigue toujours sensiblement la même mais au développement très différent. Grâce à ça on a un sentiment de sécurité car on sait que l'on est avec des personnages qui sont comme une famille pour nous, mais également car on a des choses nouvelles qui s'ajoutent au maillon chaque semaine. Un épisode de Parenthood est donc une sorte de portail vers un monde que tout le monde connaît mais qui se rapproche aussi d'une utopie. Même si la famille n'est pas parfaite, quand on est fan on ne peut pas s'empêcher de s'identifier à des intrigues, des personnages. Avec Parenthood c'est d'autant plus facile car la série a été conçue pour vraiment toucher les téléspectateurs au coeur. La famille c'est la racine de l'humanité, ce qui au fond est sensé nous rendre heureux, car c'est ce à quoi on est rattaché. Cela peut être aussi des amis. Je crois que je viens de trouver l'essence même d'une série.
Dans ce nouvel épisode Amber offre à son père de rester dans son appartement afin qu'il arrête de boire et qu'il puisse passer du temps avec sa fille. Mais Sarah va pendant ce temps franchise la ligne rouge et retrouver l'amour qui pétillait dans ses yeux quand elle avait rencontré Seth. Cette intrigue est tellement belle. Je sais pas comment les scénaristes font mais des fois on arrive à s'attacher à des personnages que l'on n'aime pas vraiment. Et le père d'Amber est un de ces personnages. Je ne suis pas fan de John Corbett bien que son personnage dans United States of Tara était très sympa - ce n'était pas le meilleur non plus trop lisse -. Bref, ici il est bien moins lissé que dans la série de Showtime. Cela donne donc des idées aux scénaristes. Les scènes avec les deux personnages sont intenses et le baiser était de toute beauté. J'ai pleuré devant cet épisode, aussi bien devant cette scène que celle entre Amber et son père auquel elle demande congé car sa mère était heureuse sans lui. Je retiens aussi la toute dernière scène, cruelle mais touchante.

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Pendant ce temps Adam tente de retrouver les joies du sexe avec sa femme depuis la naissance de Nora. Cela va donner des scènes très cocasses mais aussi des retrouvailles à la fin de l'épisode au delà de mes espérances. Je sais pas pourquoi mais Adam et Kristina forment un couple à toute épreuve. Un parfait couple. Je trouve pas de reproche à faire. Adam est un père de famille, businessman comblé qui travail avec son frère - d'ailleurs pour ce qui est de leur intrigue c'est toujours sous-jacente mais bien écrit donc c'est fluide et on se laisse porté par le vent, comme la scène d'intro de l'épisode -. Par ailleurs, Crosby est toujours entrain de penser qu'il pourrait perdre Jabbar dans le sens où une nouvelle figure paternelle fait son apparition dans la vie du jeune garçon. Crosby gagne des galons petit à petit. Ce personnage est à la fois brouillon et salutaire. Il apporte un confort amical à la série. Avec Crosby on a toujours l'impression de voir le bon pote. Ce que j'adore.
Enfin, Drew et Amy passent au niveau supérieur de leur relation. Drew est oublié depuis le début de la série et ce n'est pas les quelques intrigues très minimalistes qu'il a eu dans la saison précédente. Bref, au final ce nouvel épisode montre une fois de plus tout le talent des scénaristes de la série pour nous plonger dans l'univers très particulier d'une famille nombreuse et classique américaine. Ce n'est jamais des personnages clichés, et c'est ce que je trouve d'excellent. A l'instar de Brothers & Sisters finalement. Mais Parenthood est plus réaliste dans le sens où on est pas dans une famille où tout le monde a réussi ou presque. Non, là c'est vraiment des gens qui ont aussi galérés. Mais je ne crache pas sur la famille Walker, loin de moi cette année car je chéri cette famille depuis sa création mais Parenthood tend à remplacer dans mon coeur facilement la série. Lauren Graham y est pour beaucoup je vous avoue.
Note : 7/10. En bref, on se retrouve une nouvelle fois avec un épisode magique, écrit avec finesse.


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