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Les Epis Noirs sont de retour !

Publié le 10 novembre 2011 par Fousdetheatre.com @FousdeTheatre

critique andromaque les épis noirs vingtième théâtre

Des années que Pierre Lericq promène, sur les scènes de France et de Navarre, ses mélodies entraînantes et entêtantes, ses chansons emplies d'humanité et de poésie, son lyrisme, ses amusants dialogues, portés par un humour quelquefois potache et des mauvais jeux de mots si merveilleusement assumés qu'on en redemande.

A chaque nouveau spectacle, cet amoureux de la vie et de la langue française s'empare de mythes semblant pourtant intouchables (la Génèse, Ulysse, Antigone...), les réécrit, les réinvente, les maltraite  avec esprit, finesse, loufoquerie et virtuosité  pour en faire des spectacles musicaux inclassables, oscillant entre théâtre, cabaret, concert, clown ou burlesque. Et à chaque fois il parvient à se renouveler sur ces thèmes universels et indémodables que sont la vie, la mort, l'amour, la haîne... 

On est souvent touché. L'auteur-compositeur-interprète-metteur en scène loupe rarement son coup, même si cela lui est arrivé. Frôle parfois le sublime (On se souviendra longtemps de "Flonflon", petit bijou de drôlerie, de musique et d'émotion). Entouré de comédiens-chanteurs aux belles et fortes personnalités, il nous transporte sans temps mort dans un ailleurs finalement familier qui fait du bien.

Cette année il s'attaque à "Andromaque", qu'il pitche succinctement (mais efficacement !) : "Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime Hector, qui est mort...". Sur la scène du Vingtième Théâtre transformée en piste de cirque, le grand déballage des sentiments peut commencer. C'est de nouveau au cirque de la vie et des émotions que Pierre Lericq nous convie,  accompagné pour l'occasion de trois  "Epis Noirs" fraîchement arrivés dans la compagnie. Citons les, car ils nous ont conquis. Muriel Gaudin, Anaïs Ancel et Fabrice Lebert.

Chansons aux paroles soignées, possédant toutes les qualités pour devenir des tubes, formidablement arrangées, mise en scène au cordeau, presque chorégraphiée, ce spectacle vivifiant fait partie des réussites de la troupe, même s'il n'égale pas le must que fut "Flonflon", en partie à cause de dialogues légèrement en dessous. 

Allez-y !

"Les Epis Noirs déracinent Andromaque". Jusqu'au 15 janvier au Vingtième Théâtre.

Pour réserver des places, vous pouvez cliquer ci-contre : 

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