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J'ai le droit de vivre

Par Tibo75
J'ai le droit de vivre
jeudi 28 février 2008
Je continue ma découverte de la période américaine de Fritz Lang. Au début je me disais que j'allais voir un film de commande où l'on arrive à voir quand même la patte du maître. ça démarre un peu trop vite à mon goût et en à peine plus d'une demi-heure, on voir la chute de l'ancien malfrat. Mais, c'est après que Fritz Lang révèle tout son génie. Ce n'est pas seulement un film essayant d'opposer deux thèses : l'homme naît naturellement bon ou méchant ou c'est le milieu qui transforme l'homme bon par naissance en un monstre. La descente aux enfers de Taylor est logique et sans surprise mais là où je me suis fait avoir (comme je pense d'autres), c'est y croyant aussi tellement, je me suis fait avoir et cru qu'il avait réellement commis le vol du fourgon blindé. C'était tellement logique. Le film est aussi là pour nous montrer : "vous aussi vous avez des a priori négatifs comme les deux aubergistes ou le patron de l'entreprise de transport". Du grand art et de la belle manipulation. On retrouve aussi la patte du maître de la lumière avec les reflets des barreaux de la prison de Taylor ou encore le côté documentaire (quoiqu'un peu court) lors de la transfusion sanguine. Cela m'a fait penser aux scènes de l'enquête policière dans "M le maudit". Donc, du grand Fritz Lang. Comme quoi, il n'y a pas que lors de sa période allemande qu'il a réussi à faire des grands films et malgré les contraintes d'Hollywwod, on voit que le réalisateur n'est pas un simple employé de studio mais peut réellement transcender un scénario.

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