Magazine Politique

BCV le verdict: pressez la touche 1…

Publié le 28 février 2008 par Kalvin Whiteoak
bcv2.jpg   La Star Banking Academy dont nous parlions ici l'an passé termine sa saison 1 demain, un 29 février, puisque c'est ce jour assez peu fréquent que le tribunal d'arrondissement de Lausanne a choisi pour rendre son verdict dans le cadre de ce procès qui a déjà fait couler salive, encre, pleurs, geignements et autres produits.   Il est d'usage de dire que les décisions de justice ne se discutent pas, quand on veut rester politiquement correct. Ce blog sera donc doublement politiquement incorrect en "commentant cette décision" la veille de sa publication et donc … sans la connaître, évidemment.   Que le verdict soit de culpabilité légère ou un acquittement général ou partiel, que quelques montants aient fini exotiquement de manière un peu étrange, que certains continuent de servir ou non des fondues dans leurs établissements, tout ceci n'a guère d'importance. Il y aura de toutes façons des recours, et donc on en a pour un lustre au moins.   Ce que l'on doit d'ores et déjà relever, c'est que la justice (dont les magistrats appartiennent maintenant à la génération Playstation, et qui ont donc pressé sur le bouton…) aura été assez ridicule dans cette affaire, en toutes hypothèses. En effet, outre les moyens déployés qui étaient sans commune mesure avec les enjeux et la technicité nécessaire (on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a ou plutôt ce qu'on peut avec ce qu'on veut bien) pour essayer de comprendre ce qui s'est passé, le procès a démontré que le pouvoir judiciaire vaudois tirait mal sur des ambulances tout en laissant simultanément passer les grosses voitures de sport rouges rapides en excès de vitesse.   En gros et comme en hockey sur glace, on dira qu'en toutes hypothèses, ledit pouvoir (pas forcément très indépendant dans cette affaire, alors que curieusement le juge standard est très jaloux de ce principe) n'aura pas vu passer des pucks gros comme des immeubles, occupé qu'il était à débattre du sexe des angelots et d'autres détails aussi déterminants dans une affaire financière d'une importance certaine. Heureusement que les subprimes n'avaient pas encore la cote, sinon…   Au moment de réfléchir au verdict qui sera délivré, n'oublions pas que tous les responsables (mais pas forcément coupables) avaient un actionnaire de référence, le canton de Vaud. Qui n'a pas perdu, lui, grand chose dans l'affaire, au final. Alors évidemment, on trouve cet actionnaire sur le banc des parties civiles… parce que c'est ainsi que la justice vaudoise l'a voulu.   Mais en toute indépendance, on aurait aussi pu voir cette partie de l'autre côté de la salle d'audience, sur le banc de l'infamie, au moins pour entendre ses explications sur sa passivité notoire dans cette histoire et en réalité sur son incapacité à y comprendre un traître mot.   Mais on l'a déjà dit, …. personne ne se souvient de rien, drame du stress et du burnout. Pauvres ex-édiles élus, on leur souhaite néanmoins une bonne et heureuse retaite.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kalvin Whiteoak 365 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines