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Votre travail et votre intelligence ne vous garantiront jamais la réussite… Voici ce qui vous la garantit :

Publié le 10 novembre 2011 par Virtuosemarket @virtuosemarket

Si vous pensez que vos revenus sont proportionnels à vos facultés intellectuelles…

Si vous pensez que la réussite de votre blog dépend de l’intensité de votre travail et de vos connaissances…

Alors lisez cette histoire de concierge, tirée d’un vieux récit talmudique :

désir, besoin, problème

Le concierge du Lupanar

De tous les emplois de ce petit village, aucun n’était aussi mal payé que celui de concierge de l’hôtel Lupanar. Mais quel autre métier cet homme pouvait-il faire ? Il ne savait ni lire, ni écrire.

Un jour, le propriétaire de l’hôtel mourut et son jeune fils, un homme créatif et plein d’ambition, en prit la direction. Il rénova les chambres et investit de grandes sommes d’argent en publicité.

Il convoqua ensuite le concierge et lui demanda :

« Je veux que vous fassiez régulièrement des sondages auprès de nos clients. Demandez-leur comment ils ont été accueillis, comment s’est passé leur séjour, ce qu’ils ont préféré et ce qui pourrait être amélioré. Compilez-le tout dans un rapport et remettez-le-moi chaque vendredi.

- Ce serait avec grand plaisir, dit le concierge, mais je ne sais ni lire ni écrire.

- Dans ce cas, je suis vraiment désolé, mais je ne vais pas pouvoir vous garder à l’hôtel.

- Mais Monsieur le Directeur, pleura le concierge, je travaille ici depuis 20 ans. Et je ne sais rien faire d’autre… »

Le jeune directeur ne voulut rien entendre et licencia l’homme.

Quelques outils pour survivre

Ne sachant ni lire ni écrire, ses possibilités d’emploi étaient presque inexistantes. Que pouvait-il faire pour gagner sa vie ?

Que savait-il faire d’autre que concierge ? Rien… Ah si… Il savait faire quelque chose : réparer les lits. Il le faisait souvent à l’hôtel.

S’il se procurait quelques clous et un marteau, il pourrait alors faire des réparations chez les villageois et gagner ainsi un peu d’argent.

Il voyagea donc à dos de mule, durant deux jours, pour se rendre à la quincaillerie la plus proche. Il dépensa ses maigres économies pour acheter un marteau et quelques clous. Puis voyagea de nouveau pendant 2 jours pour revenir au village.

« Peux-tu me le vendre ? »

À peine était-il revenu de son voyage que son voisin frappa à la porte.

« Bonjour. Je sais que tu viens d’acheter un marteau et il m’en faut un. Pourrais-tu me le vendre s’il te plait ? lui demanda-t-il.

- Mais j’en ai besoin pour faire des réparations dans le village.

- Écoute, je n’ai pas le temps d’aller jusqu’à la quincaillerie, car je travaille. Toi, tu as le temps. Alors voici ce que je te propose. Je te paie les deux jours de l’aller et les deux jours du retour, plus le prix du marteau. C’est un peu comme si ça te faisait 4 jours de paie. Qu’en penses-tu ?

Et l’homme accepta.

« Tu peux me le vendre à moi aussi ? »

À son retour, un autre villageois vint le voir et lui demanda :

« Dis-moi, je sais que tu as vendu ton ancien marteau et que tu viens d’en acheter un autre. Je voulais savoir si tu pouvais me le vendre ? Je te paierais aussi les deux jours d’aller et les deux jours de retour pour que tu ailles t’en acheter un autre. »

L’homme accepta, mais cela lui donna une idée.

Nombreux étaient les villageois qui n’avaient pas le temps de faire les 4 jours de trajets pour acheter des outils. Il se dit alors qu’il pourrait acheter un petit stock qu’il pourrait vendre directement chez lui à ceux qui en ont besoin.

Et c’est ce qu’il fit !

De quincaillerie en quincaillerie

La nouvelle fit rapidement le tour du village. Le petit stock d’outils qu’il avait acheté se vendit en quelques jours.

L’homme refit donc le trajet jusqu’à la quincaillerie pour acheter un stock plus gros. Et ainsi de suite.

Très vite, la nouvelle se répandit aux villages alentour. Et ses ventes augmentèrent.

Quelques mois plus tard, il fit fabriquer directement les outils afin de se faire une meilleure marge. Puis commença à embaucher.

Il ouvrit de nouvelles quincailleries dans d’autres villages… puis dans les grandes villes.

Une école pour son village natal

Devenu extrêmement riche, l’ancien concierge fit construire une magnifique école dans son village natal.

Et le jour de l’inauguration, le Maire lui demanda :

« Pourriez-vous inaugurer cette école en étant le premier à écrire un petit mot sur ce registre ?

- Cela aurait été avec plaisir, répondit-il, mais voyez-vous, je ne sais ni lire, ni écrire.

- Quoi ? s’étonna le Maire. J’ai du mal à vous croire. Vous avez construit un véritable empire. Vous êtes devenu multimillionnaire. Et vous ne savez ni lire ni écrire. C’est incroyable. J’ose à peine imaginer quel homme vous auriez été si vous aviez su lire et écrire.

- Ça, je peux vous le dire, répondit-il. Si j’avais su lire et écrire, je serais aujourd’hui encore le concierge mal payé du Lupanar !

Conclusion

Vous n’avez pas besoin d’être très intelligent pour réussir. Ce dont vous avez besoin, c’est d’être à l’écoute.

Réalisez un sondage auprès de vos lecteurs. Identifiez leurs besoins, leurs désirs et leurs problèmes. Puis créez-leur un produit sur mesure.

Si vous offrez aux gens ce dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin, vous n’aurez aucun effort à faire pour vendre.

Photo © Piotr Marcinski – Fotolia.com

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