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J’ai testé: « Les Trois Mousquetaires » au cinéma

Publié le 10 novembre 2011 par Generationnelles @generationnelle

TITRE DU FILM: Les Trois Mousquetaires

DATE DE SORTIE: 12 octobre 2011

REALISATEUR: Paul W.S. Anderson

SYNOPSIS Allociné: L’impétueux jeune d’Artagnan et ses trois légendaires compagnons, Athos, Porthos et Aramis vont devoir s’unir et combattre tous ensemble un mystérieux agent double, Mylady de Winter et son employeur crapuleux, le cardinal Richelieu, afin de les empêcher de s’emparer du trône français et d’éviter que l’Europe toute entière sombre dans la guerre.

BANDE ANNONCE

MON AVIS SUR LE FILMAlexandre Dumas doit se retourner dans sa tombe.

Cette nouvelle adaptation signée Paul W.S. Anderson donne un sérieux coup de jeune à son roman. Mais Hollywood confirme ici sa fâcheuse tendance à dénaturer les grands classiques.

La cure de jouvence à grand renfort d’effets spéciaux fait ainsi disparaitre le charme désuet d’un Gene Kelly ou d’un Georges Marchal.

Certes, le mélange entre film historique et film d’action est plutôt efficace.

L’histoire est servie par un casting royal avec en tête Christopher Waltz en cardinal de Richelieu et Milla Jovovich en vénéneuse Milady.

Le film marque également le grand retour d’Orlando Bloom, qui se faisait discret depuis 2007 et la sortie du troisième volet de la saga «Pirates des Caraïbes». Pour la première fois, il incarne un méchant plutôt convaincant, même si son look «gothique précieux» surprend.

J’ai testé: « Les Trois Mousquetaires » au cinéma

Mais le plaisir cède la place à la perplexité devant ce grand n’importe quoi. Depuis quand y a-t-il des aéronefs dans « Les trois mousquetaires »? Et pourquoi faire de Louis XIII un niais capricieux obsédé par son look?

Cette nouvelle version est clairement destinée à un très large public, mais ce choix agace vite.

Le côté comique de Planchet est ainsi poussé au maximum pour amuser les foules et le film tombe rapidement dans le côté farce, au détriment de l’aspect chevaleresque propre au corps même des mousquetaires.

L’histoire des ferrets et de ses implications politiques sont scandaleusement reléguées au second plan pour ne devenir que le prétexte d’une débauche d’effets spéciaux.

D’Artagnan et Constance ont été volontairement rajeunis pour séduire un public plus adolescent. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est Logan Lerman, nouveau beau gosse du cinéma  US, qui a été choisi pour incarner le Gascon.

Malgré le sacrilège qu’elle constitue vis-à-vis du roman original, cette adaptation reste un divertissement efficace, du genre de celle que l’on reconnait honteusement avoir apprécié.

Note: ★★☆☆☆

Bénédicte de M.


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