Le Cavaliere vit ses derniers instants de Président du Conseil italien.Sous les cris de "Bouffon, en prison !", et des lancés de petites monnaie, il vient de remettre au Quirinal de Rome (Palais de la Présidence) sa démission au Président de la République italienne, Giorgio Napolitano.
Pourtant crédité seulement de 22% d'opinions positives, ce ne sont pas les manisfestations de mécontement de plus en plus fréquentes, ni l'opposition divisée, ni même les urnes (la droite à perdu les dernières élections et référendum mais les prochaines élections générales n'auront pas lieu avant 2013).
Et oui, tristement c'est la toute puissance des marchés et la pression internationale intenable pour l'économie italienne qui ont finalement eu raison de Silvio Berlusconi, après 19 ans de carrère politique marquée par 3 présidences du Conseil. Il a résisté tant que possible à la démission mais il a du s'y résoudre in fine. "L'homme qui a foutu en l'air toute une économie" (selon une couverture célébre de The Economist) est passé de l'adulation à la détestation de tout un peuple, qui manifeste ce soir sa joie d'avoir retrouvé "la fierté d'être italien".
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