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Du print nationalism au digital arabism : l’« invention » renouvelée du monde arabe

Publié le 14 novembre 2011 par Gonzo
Du print nationalism au digital arabism : l’« invention » renouvelée du monde arabe

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Internet fait-il les révolutions ? Le numéro 29 de la revue trimestrielle Medium, dirigée par Régis Debray, vient de paraître. Sous le titre Réseaux, après l’utopie, les différentes contributions s’interrogent sur la destinée de l’utopie internet, notamment à la lumière des événements qui se sont déroulés dans le monde arabe et des commentaires qu’ils ont suscités sur les pouvoirs politiques de l’hypersphère. La première  partie, “identité”, réunit quatre articles, dont le mien, que je vous propose cette semaine.

Medium est en vente dans quelques-unes des meilleures librairies (on peut aussi commander au numéro, voir ici, de même que la liste des librairies). A noter pour ceux qui ne sont pas forcément en France que la contribution de F.-B. Huyghe est également disponible sur son site.

Bonne lecture !

Du print nationalism au digital arabism : l’« invention » renouvelée du monde arabe
L’arabisme digital

Au-delà de la formule journalistique, l’expression « printemps arabe » fait-elle sens ? En d’autres termes, y a-t-il effectivement une commune caractéristique « arabe » à ces événements qui, sous des formes très variées, ont pour théâtre récent des pays aussi différents que la Tunisie au Maghreb, l’Égypte, sans conteste la grande puissance régionale, le pauvre Yémen à l’extrémité sud de la Péninsule et son riche voisin l’Émirat du Bahreïn, ou encore la Syrie au cœur du Croissant fertile ? Révolutions pour certains, conspirations pour d’autres, véritable fracture sismique dans l’histoire de la région ou simples « coups » produisant des modifications cosmétiques dans l’organisation du pouvoir, les protestations sociales que l’on réunit désormais sous cette appellation ont-elles autre chose en commun que de se dérouler en divers lieux de ce qu’il est convenu d’appeler « monde arabe » ? Mais précisément, une des leçons, sans nul doute très provisoire, de ce « printemps » n’est-elle pas de remettre au goût du jour une dénomination que la plupart des discours tendaient à faire disparaître pour lui substituer des appellations telles que « monde islamique » ou encore « Grand Moyen-Orient » (Great Middle East), entendu comme la zone s’étendant du Maghreb à l’ouest jusqu’à l’Afghanistan et au Pakistan à l’est ? En tout cas, il est frappant de constater que les premières lectures de ces phénomènes, qu’il s’agisse de souligner l’insupportable « fatigue sociale » produite par des régimes largement autoritaires, l’inévitable usure d’une protestation islamiste lassée par ses appels messianiques ou encore l’indomptable poussée démographique des générations du baby-boom arabe, ont pour caractéristique d’adopter une même focale, exclusivement arabe.

Comment expliquer cet accord, presque toujours implicite chez les commentateurs et les analystes, à propos de la dimension arabe de ce printemps ? Pourquoi cet adjectif, après des années non seulement d’oubli mais de discrédit, fait-il un tel retour sur les scènes à la fois médiatique et académique ? Quels éléments de l’actualité sont assez forts pour produire ce renversement des discours communs et donner une nouvelle valeur heuristique à un concept géopolitique que beaucoup considéraient comme tombé en désuétude ? Revenir sur la genèse de cette expression, et donc sur l’« invention », vers la fin du xixe siècle, de ce qu’on a appelé depuis le monde arabe est peut-être une manière de répondre à ces questions. Si la projection de cet imaginaire politique inédit fut bien le produit d’une conjoncture techno-historique commune à l’essor des nationalismes au temps du « capitalisme d’imprimerie » (print capitalism), peut-on faire l’hypothèse que le renouveau de la « communauté imaginée » (Anderson, 1991) arabe est l’œuvre d’une nouvelle conjoncture dans laquelle les technologies d’aujourd’hui se sont substituées à celles de jadis ? Prenant le relais de la première révolution de l’information et de la communication qui a accompagné l’entrée dans la modernité de cette aire culturelle, les réseaux numériques redessinent-ils aujourd’hui les contours d’un monde arabe prêt à s’affirmer à nouveau comme entité politique ?

La « naissance » du monde arabe

Au temps des Romantiques, les Européens ne connaissaient guère que l’Orient des voyages vers la Terre Sainte, espace presque totalement déconnecté des territoires d’Afrique du Nord où la France établissait pourtant ses colonies. Quant aux habitants des vastes possessions en principe soumises à l’autorité du calife, ils ignoraient à peu près tout d’une hypothétique « identité ottomane » et se définissaient selon toutes sortes de catégories religieuses, géographiques, claniques, professionnelles, où l’épithète « arabe », assez peu flatteuse, n’était guère employée que pour désigner les populations nomades. Avant l’époque moderne, c’est donc en vain qu’on chercherait, dans les traditions de la région ou même ailleurs, l’expression « monde arabe ». Pour qu’elle passe dans l’usage, il aura fallu la naissance, au sein des populations locales, d’un sentiment d’appartenance à une communauté, avec des traductions politiques où le référent culturel – la langue en premier lieu – se vit doté d’une centralité qui n’éclipsait pas nécessairement d’autres marques identitaires, à commencer par celle de la religion musulmane.

En fonction d’une chronologie qui lui est propre et dans le contexte particulier de l’expansionnisme colonial européen et de la « première mondialisation » (Berger, 2003), la zone arabophone de l’empire Ottoman et les pays du Croissant fertile tout particulièrement furent ainsi progressivement gagnés par un courant d’idées totalement inédit appelant à l’unité politique des Arabes. Fondé, comme bien des nationalismes, sur un récit fondateur largement mythique, en l’occurrence le souvenir de la grandeur passée de l’Empire arabe à l’époque omeyyade ou abbasside, le récit (narrative) inédit d’une nation supranationale entra en circulation à partir du dernier quart du xixsiècle. Il n’a cessé de jouer un rôle central dans toute l’histoire contemporaine de la région, en dépit de l’échec de la Grande révolte arabe de 1916-1918 et malgré la construction, durant le siècle passé, de multiples États-nations. Ces derniers, issus pour la plupart des luttes de décolonisation, ont certes élaboré leur propre imaginaire national, mais sur fond de références explicites à un ensemble supranational incarné, par exemple, par l’organisation de la Ligue arabe créée en 1945 (sept pays à l’époque, 22 aujourd’hui). Bien plus que la référence islamique – en tout cas jusqu’au tournant des années 1970, date symbolique de la disparition de Gamal Abdel Nasser –, le nationalisme arabe demeura le paradigme fondateur des représentations politiques de la région.

Vierge ou presque de toute mention relative à cette partie du monde, l’ouvrage de Benedict Anderson sur l’origine et l’essor des idées nationales n’en trouve pas moins dans le monde arabe une illustration saisissante. Au cœur de ce mouvement de renaissance (Nahda) culturelle et politique qui fit passer ce qui ne s’appelait pas encore le monde arabe de l’âge classique à l’époque moderne, on retrouve sans conteste des ressorts analysés par l’historien dans d’autres contextes, à savoir l’adoption de l’imprimé devenu marchandise via la diffusion de la presse et de l’édition populaire. Certes, l’imprimerie ne trouva que lentement son chemin dans les sociétés de l’Est et du Sud de la Méditerranée. Mais, plutôt qu’une résistance trop facilement attribué à la seule religion musulmane, le fait que le monde arabe ait aussi longtemps tenu à distance une technique pourtant si proche, et si facilement accessible, s’explique en réalité par la crainte de provoquer, par cette utilisation, la disparition de tout un système de production et de transmission du savoir hérité du passé.

Adopter l’imprimé, qui plus est au temps de la menace de l’expansionnisme colonial européen, c’était à l’évidence rompre avec l’univers connu et se lancer dans l’aventure de la modernisation. On comprend dès lors qu’il fallut rien moins que toute la volonté de la puissance publique – en l’occurrence celle de Muhammad Ali, premier souverain moderne de l’Égypte et vice-roi du pays durant presque toute la première moitié du xixe siècle – pour imposer, au début des années 1820, les premiers pas d’une révolution technique dont les conséquences furent très longues à se faire sentir. Néanmoins, à partir des années 1850 et conjointement à la publication des premières œuvres littéraires modernes notamment dans le domaine du récit en prose et du théâtre, ainsi que des premiers journaux privés, on observe indéniablement les signes annonciateurs d’une acculturation à l’imprimé (Chartier, 1987) dont les historiens du livre arabe (Nossair, 1990) montrent qu’elle s’accéléra considérablement durant le dernier quart du siècle.

Il faut bien entendu relativiser l’impact d’un tel développement dans ces sociétés qui restaient très peu alphabétisées et qui vivaient encore dans une économie préindustrielle. Cependant, même modeste et réservé à de maigres élites regroupées pour l’essentiel dans quelques centres urbains, l’imprimé n’en possédait pas moins un public, à une échelle suffisante pour susciter, en particulier à travers les traductions, un mouvement d’idées qui porta la modernisation du monde arabe. Ainsi, c’est dans ce contexte que l’on y observe l’apparition d’une nouvelle figure sociale, celle de l’homme de lettres, publiciste, agitateur politique dont le Libanais Jurji Zaydan fut, à travers sa vie professionnelle exercée au Caire, une sorte d’archétype (Dupont, 2006). En rupture avec les filières de formation, les domaines de spécialisation et plus encore les formes écrites héritées de l’âge classique, cette « naissance de l’écrivain » (Viala, 1985) arabe moderne manifeste une rupture désormais totalement consommée avec le système symbolique antérieur, largement fondé sur la transmission orale en quelque sorte relayée par la culture manuscrite. En ce sens, l’imprimerie a bien produit, presque littéralement parlant, l’intellectuel arabe moderne, non seulement en créant les conditions économiques où pouvait désormais se déployer dans l’espace social la figure du scribe moderne (Debray, 1980), mais également en imposant une modification radicale de la médiation confiée aux spécialistes de la production symbolique. Jusqu’alors par essence tourné vers le temps de la révélation, fondamentalement mémoriel et sciemment réservé à une élite, le verbe poétique se fit ainsi plus prosaïque pour communiquer à l’ensemble des mortels la vision d’un avenir collectif construit sur la notion de bien commun (Gonzalez-Quijano, 2007).

D’un âge médiatique l’autre : la révolution tranquille des techniques numériques

Originaire dans ses toutes premières formulations des milieux, souvent chrétiens, de la région du Levant, le nouvel âge de la « médiasphère » (Debray, 1991) arabe trouva rapidement son centre de gravité au Caire, une localisation que ne devaient modifier ni les aléas politiques de la région, ni le développement de nouveaux médias : cinéma des studios Misr au milieu des années 1930 puis radio vers le milieu du siècle (avec la célèbre Voix des Arabes qui joua un tel rôle par exemple dans la révolution algérienne). Cet ancrage fut même suffisamment fort pour résister aux injonctions paradoxales des différentes formulations de l’identité nationale, y compris lorsque les évolutions techniques et politiques auraient dû en favoriser une définition minimale au dépens de son extension maximale. Ainsi, et même au plus fort de la construction des jeunes entités politiques arabes, le morcellement de l’espace médiatique régional n’effaça jamais totalement le territoire, pourtant fort récent, des circulations symboliques mis en place au temps de la Nahda (Renaissance) de la fin du xixe siècle. Ni les entraves juridiques et plus encore politiques posées à la libre-circulation des œuvres et des idées, ni même le lancement des multiples télévisions hertziennes par définition soumises au découpage des nouvelles frontières étatiques ne réussirent à trouer le maillage linguistique et culturel unissant, vaille que vaille, les multiples unités constitutives de la grande région arabe. La logique disjonctive ne l’emporta jamais totalement parce qu’il y avait, entre les multiples zones d’émission, trop de recoupements, au sens géographique du terme comme au sens symbolique, trop de courants d’idées fédérateurs agissant tant dans la sphère politique que dans le monde de la production symbolique, à l’instar de la question palestinienne formulées en de multiples romans, poèmes, films, tableaux ou encore chansons…

Toutefois, un siècle après son émergence, le print nationalism arabe semblait ne pas devoir survivre à un échec politique devenu patent. Sa disparition, marquée dans l’imaginaire populaire par celle de la diva arabe par excellence, la chanteuse Oum Kalthoum, en 1975, paraissait d’autant plus inévitable qu’un nouveau mythe politique fédérateur se mettait en place, celui de l’islam politique incarné par la « révolution religieuse » (Shayegan, 1991) iranienne de 1979. C’était sans compter sur une autre « révolution », aussi tranquille et qu’invisible, celle des développements numériques au sein des technologies de l’information et de la communication. Si quelques observateurs avaient su noter à l’époque combien le renversement du régime du Chah devait à la dissémination de la parole de l’imam Khomeiny via le nouveau support (encore analogique !) qu’offraient alors les cassettes-audio, personne n’imaginait encore les conséquences, pour la sphère arabophone, de la révolution mondiale de l’information (numérique).

Pourtant, alors que la fragmentation de l’espace virtuel régional en unités étatiques indépendantes paraissait plus inéluctable que jamais avec le déclin prononcé du potentiel mobilisateur de l’imaginaire panarabe, le développement de l’édition informatisée conjointement à celui des transmissions numériques permit à la presse de renouer avec la situation qui avait présidé à la diffusion des idées nationalistes un siècle plus tôt. Comme au temps des premières revues imprimées qui avaient irrigué un public arabophone réparti dans tout l’empire Ottoman et même au-delà, différents grands quotidiens tels que Al-Sharq al-Awsat, Al-Hayat, Al-Quds al-’arabi… allaient à nouveau, à partir des années 1980, toucher un public transnational, mais cette fois dans l’immédiateté des transmissions électroniques. Pour peu que les autorités locales n’aient pas fait obstacle à leur publication, des versions identiques des mêmes journaux, avec les mêmes informations, les mêmes éditoriaux et les mêmes commentaires, pouvaient dorénavant parvenir aux élites politiques et économiques éparpillées dans les grands centres urbains des différents États de la région. Au temps d’Internet, une telle avancée technique paraît bien modeste ; à l’époque, elle revenait en fait à jeter les bases d’un nouvel espace public d’échange et de communication.

Le même contexte techno-financier, à savoir celui de la modernisation à marche forcée des principales entreprises de presse de la région passées sous le contrôle des puissances du Golfe, permit quelques années plus tard une nouvelle intensification des flux communicationnels. Les années 1990 virent en effet la création des premières chaînes satellitaires qui, à l’image d’Al-Jazeera, ont dans certains cas marqué de leur empreinte la scène médiatique mondiale. Néanmoins, de même que l’importance de la célèbre chaîne qatarie est loin de se réduire à son canal d’information – son bouquet contient ainsi des retransmissions sportives, des émissions pour enfants, des documentaires et des émissions religieuses, parmi des centaines d’autres chaînes disponibles sur les satellites arabes –, de même aurait-on tort de réduire l’importance de la révolution télévisée arabe à sa seule dimension informationnelle. Parallèlement à la revivification des thématiques nationales dans le strict domaine de la compétition politique, la nouvelle offre satellitaire, avec ses jeux, ses publicités, ses feuilletons et ses émissions sportives, a également eu un impact (que l’on peut estimer plus décisif encore, en tout cas sur le moyen terme) par la création d’une sorte d’espace public transnational où les téléspectateurs arabes partagent de plus en plus les mêmes images, les mêmes références. Nourri par les productions des industries culturelles de l’image et du son avec leurs multiples dérivés numériques, c’est tout un nouvel imaginaire qui est ainsi diffusé, en particulier auprès d’une jeunesse par ailleurs particulièrement présente sur le plan démographique (l’âge médian de la population arabe se situe aux alentours de 21 ans, contre 37,7 en Europe).

C’est également grâce à cette même jeunesse qu’Internet a connu une croissance d’autant plus foudroyante qu’elle est longtemps restée invisible, en tout cas sous-estimée (Gonzalez-Quijano, 2002). Après des débuts relativement tardifs, bien plus pour des raisons techniques ou politiques qu’en raison, une fois encore, de réticences religieuses parfois mises en avant, le monde arabe a effectuée une conversion au numérique qui lui a permis de rattraper une partie de son « retard » et même de se transformer en acteur de premier plan, y compris à l’échelle mondiale, pour certaines applications. C’est particulièrement vrai pour les réseaux sociaux, à commencer par Facebook dont les utilisateurs étaient devenus, à partir de mai 2010, plus nombreux que les lecteurs de la presse quotidienne ! Une donnée certainement significative des progrès de la culture numérique auprès de la jeunesse mais plus encore peut-être symbolique d’une sorte de passage de témoin entre cette première « révolution de l’information » dans le monde arabe que fut le développement d’une presse imprimée à la fin du xixe siècle, et la seconde, au seuil du troisième millénaire, grâce aux applications du Web 2.0 ; la première ouvrit la voie à une sorte de « mobilisation verticale » par laquelle se diffusèrent, via les nouvelles élites des professions de l’imprimé, les idées nationalistes ; la seconde semble redonner corps à l’idée d’une nation arabe, gagnée, comme par capillarité, à l’idée de révolution grâce aux circulations réticulaires d’Internet.

Diffusées par des acteurs aussi bien informés que Wael Ghoneim, responsable marketing pour la société Google dans le monde arabe mais également animateur du groupe Facebook dont la mobilisation conduisit aux événements du 25 janvier en Egypte, les formules du type « Révolution Twitter » ou « Révolution 2.0 » font probablement plus obstacle à la compréhension du « printemps arabe » qu’elles n’éclairent la rapide succession des événements dans une région frappée par un immobilisme politique remarquable ! En sus d’un dangereux ré-enchantement de la technique, elles ne disent rien de cette reformulation du monde arabe par les légions, volontairement anonymes et égalitaristes, de cette nouvelle génération d’activistes venus à la politique par la Toile et ses réseaux. Elles gardent cependant une certaine pertinence si l’on veut bien considérer qu’elles ont le mérite de faire clairement porter l’accent sur les mutations provoquées par les développements successifs des technologies de l’information et de la communication. Manière de dire, en quelque sorte, qu’au print nationalism des pionniers de l’identité arabe moderne succède, un siècle plus tard, le digital arabism des natifs du numérique.

Bibliographie
Anderson, Benedict, Imagined Communities: Reflections on the Origin and Spread of Nationalism,Verso, 1991.
Berger, Suzanne, Notre première mondialisation. Leçons d’un échec oublié, Le Seuil, coll. La république des idées, 2003.
Chartier, Roger (Ed.), Les usages de l’imprimé.XVe-XIXe, Fayard, 1987.
Debray, Régis, Le scribe. Genèse du politique, Grasset, 1980.
Debray, Régis, Cours de médiologie générale, Gallimard, 1991.
Dupont, Anne-Laure, Ğurğî Zaydân, 1861-1914. Ecrivain réformiste et témoin de la Renaissance arabe, IFPO, 2006.
Gonzalez-Quijano, Yves, « La révolution de l’information aura-t-elle lieu ? Les enjeux des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans le monde arabe », Politique étrangère, janvier-mars 2002, p. 135-148.
Gonzalez-Quijano, Yves, « La Renaissance arabe au XIXe siècle : médiums, médiations et médiateurs », in Histoire de la littérature arabe moderne (1800-1945), B. Hallaq et H. Toelle Eds., Sindbad Actes Sud, 2007.
Nosseir, Aida, Arabic Books Published in Egypt in the Nineteenth Century, AUC Press, 1990.
Shayegan, Daryus, Qu’est-ce qu’une révolution religieuse ?, Albin-Michel, 1991.
Viala, Alain, Naissance de l’écrivain. Sociologie de la littérature à l’âge classique, Minuit, 1985.


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