Magazine Bien-être

Bon. On reprend à zéro.

Publié le 15 novembre 2011 par Montaigu

Un de mes copains m’a raconté une histoire  à hurler de rire.

L’affaire démarre le matin au réveil. Banquier d’affaires, il avait ce jour là une réunion très importante et il se devait d’être très chic.  Sa femme, tout aussi banquière que lui, avait un autre impératif professionnel. Le hasard des horaires de chacun a décidé qu’il poserait le bébé à la crèche.

Et l’aventure a démarré.

Comme le matin tout le monde est déjà en retard, c’est bien connu,  la mère donne à l’enfant son biberon de manière énergique.  Et voilà mon copain, dans sa tenue élégante de banquier, sa petite fille dans les bras, sur le trottoir, hélant un taxi. Qui passe et les prend. Et c’est là le noeud de l'histoire. Le bébé, un peu bousculé, n’ayant pas du tout digéré son biberon, le restitue  intégralement  dans le taxi, au grand dam du chauffeur et du père.  Surtout du père dont la tenue n'avait plus rien d'élégant.

Que croyez-vous qu’il advint ?  Le chauffeur furieux les a viré sans autre forme de procès.

Vous imaginez la scène. A 8h30 du matin, Le père dans sa tenue de banquier dégoulinante, tenant une petite fille, hurlante et tout aussi dégoulinante que lui, au bord du trottoir tels des zombies  dans l’indifférence totale de la foule des gens pressés d’aller bosser. Un rêve !

Que faire ? Hurler, engueuler sa femme,  rentrer chez soi et se prétendre malade ? Non.  Mon copain est resté imperturbable, ce que personnellement j’admire. Il a dit à sa fille : « Bon, on reprend à zéro ».  Dans l’ordre , il a convaincu un teinturier de nettoyer son manteau en urgence, a déposé sa fille à la crèche en leur demandant de bien vouloir la nourrir et la changer et est arrivé, en retard bien sûr, à sa réunion.

En premier j'ai bien rigolé parce que c’est drôle. Evidemment, ça ne m'est  pas arrivé . Au fond je ne sais pas comment je me serais tirée de ce mauvais pas, ce qui forme mon deuxième. En troisième,  je retiens cette  sagesse  de  prendre le temps  de  remettre à plat une situation qui part dans tous les sens.  Pour un nouveau départ.

Une sacrée philosophie !

Surtout avec un bébé qui pleure ou un patron qui gémit.


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