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Préview de Crusader Kings II

Publié le 19 novembre 2011 par Cyberstratege

Crusader Kings 2

Paradox revient avec un Crusader King II des plus alléchants dans cette version preview que nous avons pu essayer. Ceux qui ont joué à Sengoku ne seront pas dépaysés puisque l’éditeur suédois a repris un certain nombre d’idées et l’interface de ce jeu, en les améliorant et en les adaptant à l’époque du moyen-âge. Sengoku (voir notre test) a donc sans doute servi de ballon d’essai en vue de ce Crusader Kings, ce qui permettra sans doute d’éviter un certain nombre de bugs et de roder déjà l’interface. Une des innovations agréables est par exemple que le jeu ne vous bombarde plus de pop-ups mais les affiche discrètement sur le côté, à charge pour vous de les ouvrir et de les lire.

Par rapport à Crusader Kings premier du nom on est frappé par l’impression de richesse du titre. Ici l’objectif n’est pas tant la conquête territoriale que l’épanouissement de sa dynastie dans l’Europe du moyen-âge. Ce sont donc bien les différents personnages de sa dynastie qui sont au cœur du jeu et tous les amateurs de rôle-play apprécieront.

Tout d’abord Paradox s’est attaché à multiplier les traits que peuvent posséder les personnages (près d’une cinquantaine selon le manuel comme l’alcoolisme, la couardise, l’imbécilité, la fourberie sans compter les nombreuses maladies horribles que peuvent attraper votre personnage ) ce qui fait que chacun d’entre eux sera réellement unique. Les personnages peuvent même se voir attribuer des surnoms en rapport avec leur caractéristiques (le lion, le cruel, le gros…)
On y trouve tout un panel de choses oubliés dans le 1 et qui bien qu’anecdotiques prises séparément rendent ensemble le jeu très immersif. Ainsi il est désormais possible d’avoir des jumeaux. On peut même avoir un enfant atteint de nanisme. (un clin d’oeil à Tyrion et au trône de fer?)
En plus de ces multiples traits, les personnages peuvent aussi posséder des vertus/péchés (calme, gloutonnerie, cupidité…) basés sur les péchés capitaux et vertus chevaleresque telles que les définissaient les auteurs du moyen-âge.

Crusader Kings II

Le comte du Périgord. Il est plutôt doué sauf en ce qui concerne la diplomatie. Ses traits sont multiples et en font un parangon de chevalerie (diligent, brave, tempéré,,,) son seul défaut c’est une cupidité galopante,

Autre détail oublié du premier volet et qui a finalement été implémenté, la possibilité pour le personnage qu’on incarne d’enfin pouvoir nommer son enfant à sa guise. Fini donc l’héritier au nom ridicule.

On prend un vrai plaisir à gérer ses personnages, à les faire réagir aux différents évènements et on est triste quand le jeune héritier qu’on avait patiemment entrainé et éduqué meurt bêtement d’une pneumonie à 16 ans, laissant à son petit frère bossu et débile le poids de la succession. Et n’oubliez pas que si vous n’avez pas d’héritier en mourant, la partie est finie, on prie donc rapidement pour avoir des garçons et on évite d’envoyer son seigneur s’exposer à la bataille avant de l’avoir marié.
Heureusement on peut désormais aussi instaurer des fiançailles pour organiser le futur de vos rejetons même avant leur majorité.

Crusader Kings II

La famille des comte du Périgord, avec le comte actuel, sa femme et ses 3 enfants, les jumeaux Jaime et Cersei et Tyrion le petit dernier.

Enfin les personnages ont leur propres ambitions, parfois facile à satisfaire, parfois cachés, ainsi en jouant le comte de Flandres, j’ai appris par mon maitre espion que ma propre femme voulait me voir mort. Cela m’a fourni un motif pour l’arrêter, mais elle a réussi à s’enfuir. Le fait que j’ai tenté de renverser son neveu, le Roi de France n’est peut être pas étranger à cette rancœur.
La phase role-play au cœur du gameplay est donc très largement réussie.

Le reste de Crusader King 2 est aussi largement hérité du 1 mais énormément retravaillé et amélioré. La guerre fonctionne toujours avec un système de levées au sein de vos terres, mais attention, si vous êtes défait, il vous faudra du temps pour reconstituer vos armées. Vous pouvez aussi engager des mercenaires, mais si vous tardez à les payer ils risquent de se retourner contre vous et de piller vos terres.

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