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Critiques Séries : Flics 2. Saison 2. Episodes 1 et 2. (FR)

Publié le 20 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Flics 2 // Saison 2. Episodes 1 et 2. Levée d'écrou / Entre deux rives.


Je vais vous parler d'une série de TF1, c'est assez rare pour être noté. Sauf que là, c'est une série qui joue dans la cour des grands, celle des fans de polar français. Alors oui, j'aime bien les polars et plus particulièrement ceux créés par Olivier Marchal. Cet ex flic connaît le métier, et sait où aller. Après une première saison de 4 épisodes plutôt bonne, cette nouvelle salve apparaît comme une version un peu plus grand public. Mais Olivier Marchal garde un oeil sur son bébé, dans un premier temps en jouant le rôle de Battaglia, le truand de la saison. On reprend l'histoire deux ans après le carnage qui avait valu à Yach une inculpation. Cet ancien patron de BRI du 36 quai des orfèvres sort alors de prison et forcément, c'est à ce moment là que tout reprend. L'histoire polar de cette seconde saison est très bien présentée dès le début. Le personnage de Battaglia est certes cliché sur quelques bords mais à tout l'acabit d'un gros truand efficace. C'est d'ailleurs l'un des points fort de ces deux épisodes.

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Dans "Levée d'écrou", le but est de retrouver Constantine dans son rôle de flic de la brigade criminelle qui a échappée à l'inculpation grâce à Yach dans la dernière saison. Toute son affaire policière, son implication avec Léa Legrad, femme d'Olivia Marchal, et sympathique actrice. D'ailleurs, le personnage de Léa, au milieu de ce monde d'homme, arrive à donner une aura très salutaire à la série en elle même. On change des patrons pochtrons qui ne savent que regarder à travers leur verre de whisky. Léa est un personnage qui évite certains clichés, sauf celui de son attirance pour Constantine, sentie dès les premières minutes de chaque scène qu'ils ont ensemble. D'ailleurs, le rapport entre les femmes et chacune des créateurs de Marchal est très différente. C'est sûrement ce qui change chaque ton. Pendant que Constantine est déstabilisé par le retour de son ami Yach, il enquête. Cela reste du policier de bonne facture, surtout qu'il y a des codes classiques que l'on connaît bien qui sont repris.
Yach quant à lui trouve refuge chez son pote Breunière. Ce dernier va se retrouver être un flic ripou tué à la fin du premier épisode. Cela a permis à Yach de retrouver le chemin de la série de façon très rapide sans passer par de multiples scènes ridicules avec Constantine. Une seule sera fournie d'ailleurs, et cela sera suffisant. "Entre deux Rives" se doit alors de rentrer un peu plus dans le vif du sujet des intrigues exposées dans le premier épisode. Il faut repartir avec de nouvelles bases, de nouveaux éléments et surtout, il faut faire attention. Une série qui n'a pas eu de suite pendant 4 ans c'est très difficile à reprendre. Le public était d'ailleurs au rendez vous avec 5.9 millions de téléspectateurs pour le premier épisode. Même si c'est moins bon que la première saison, cela reste correct pour TF1. Passé l'histoire des audiences, Léa nous invite dans ce second épisode un peu plus dans sa vie personnelle. Même si j'aurais pu rêvé mieux, comme une vraie mise en danger du personnage, je ne regrette rien.
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Battaglia quant à lui devient de plus en plus intéressant. Passé le cliché du gros truand qui tente de faire en sorte que son business tourne bien et soit clean des braquages dont il est victime - le premier épisode était sur ce sujet -, on est donc face à un méchant très familial, bien plus que Oriou dans la première saison qui était sûrement trop sombre pour du prime sur TF1. Battaglia est donc un truand plus édulcoré, ce qui à la fois perd la patte d'Olivier Marchal sans totalement la tuer dans l'oeuf. Il reste malgré tout de bonnes scènes. Yach tente de mettre la main sur les assassins de Breunière, pour le venger. C'est là qu'il va jouer cavalier seul, un peu hors des rangs. Sa conditionnelle pourrait donc être mise en péril. Bien sûr tout ce qui se passe autour de Yach est ce qu'il y a de plus passionnant dans cet épisode. Je ne suis pas contre voir le tout explosé dans un dernier duel entre les deux frénemis Yach et Constantine.
La dernière scène de cet épisode était très prenante, entièrement en extérieur, sur un braquage qui va tourner mal, le tout était très réussi. Je ne suis pas déçu du voyage - sauf pour les vitres éclatées ajouté en effets spéciaux très moches -. Au final, ces deux épisodes nous livrent donc de bons trucs, et des moins bons. Disons qu'il y a une certaine faiblesse notable dans la réalisation de Thierry Petit, parfois grotesque, jouant sur des plans qui n'ont pas une grande mécanique. Mais sans tout gripper, les épisodes arrivent à être intéressant de par leur scénario, un peu plus sympa. Ainsi, ce n'est pas la meilleure série policière que j'ai pu voir en France mais elle reste suffisamment efficace pour être donner envie de voir la suite. Manque juste du politiquement incorrect, et surtout cette noirceur qui faisait le succès de la première saison.
Note : 6.5/10 et 6/10. En bref, malgré un sentiment d'édulcoration de la patte d'Olivier Marchal - créateur de la série -, les intrigues sont intéressantes et pas trop mal foutues.


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