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"Maybe We Should Get a Dog Instead" & "Shut Up and Eat Your Bologna" (Ringer - 1.08/1.09)

Publié le 21 novembre 2011 par Shoone

Ringer: 1.08/1.09 Maybe We Should Get a Dog Instead &

  Shut Up and Eat Your Bologna

&


Maybe We Should Get a Dog Instead. Déçu, je suis. Je m'attendais à ce que l'imposture de Bridget commence enfin à se fissurer un peu aux yeux d'Andrew, à ce que Malcolm vienne un peu bouleverser son équilibre. J'avais bien tort. Bridget s'extirpe du problème de sa fausse grossesse avec une facilité déconcertante, sans qu'Andrew suspecte quoi que ce soit. Malcolm de son côté n'apporte finalement aucun danger pour Bridget. A la limite il trouve un certain intérêt en servant d'opportunité de montrer un FBI un peu moins lisse mais ça ne dure que peu de temps, l'épisode préférant se concentrer sur sa rechute dans la drogue. C'est pas si mal dans l'intention, on fait l'effort d'y insuffler un minimum d'émotion à travers la relation avec Bridget... mais je n'arrive personnellement que difficilement à m'y intéresser. Le fait est que ça ne fait que de Malcolm à nouveau un gros boulet ralentissant l'intrigue et que l'interprétation de l'acteur, d'une monstueuse platitude n'aide pas du tout. Toutefois, je garde bon espoir de voir la situation évoluer grâce à l'intervention du sbire de Siobhan accessoirement nouveau parrain de Bridget, qui devrait apparemment s'occuper du cas Malcolm prochainement. En parlant de Siobhan, c'est essentiellement d'elle que provient la rare satisfaction de cet épisode. Son mystérieux plan semble être mis à mal quand Tyler, en rendez-vous avec Andrew, rencontre Bridget et se met à croire qu'il couche avec la femme de son patron (ce qui techniquement, est vrai). Il constitue alors un premier pas pour relier Bridget et Siobhan, une perspective intéressante pour proposer une dynamique différente, les jumelles étant jusque-là toujours isolées. A part ça, Juliet ne sert toujours à rien et horreur, ça se confirme, c'est bel et bien une insipide bleuette avec son prof que les auteurs sont en train de lui préparer. Le point positif c'est que Dohring reste étonnamment crédible en tant que prof. Sinon je suis tout de même soulagé de voir que la jeune fille s'est assagie dans sa relation avec Bridget, la réconfortant même de la perte de son (faux) bébé. La scène était d'ailleurs presque touchante.

Shut Up and Eat Your Bologna. Voilà qui est mieux. Largement. Et devinez quoi? Ce n'est même pas grâce à une éviction de Malcolm. Au contraire. Le personnage trouve enfin une utilité dans la série en devenant un vrai partenaire pour Bridget, la soutenant dans ses investigations. Mais surtout, en vivant chez John, l'homme de main de Siobhan, prétendu parain de Bridget, il permet de briser la confiance établie avec lui. Bridget se retrouve donc enfin avec un antagoniste concret face à elle, même si tout passe par les non-dits. Cela devrait tout de même laisser place à un intéressant jeu de chat et souris qui commence déjà plutôt bien avec cette histoire d'arme que chacun cherche à récupérer sans dévoiler ses motivations. Du côté de John, plus spécialement, on nous gratifie sinon de quelques révélations de taille amenant un peu plus de surprises dans l'intrigue. A commencer par la captivité de Gemma. La jeune femme est donc toujours en vie, détenue chez John, ce qui est prometteur pour la suite, venant donner d'autant plus d'intérêt aux suspicions de Bridget et Malcolm sur le faux ex-addict. Toutefois, la révélation la plus surprenante reste celle de la manipulation du FBI par Siobhan. Par l'intermédiaire de l'agent de protection de Bridget, elle a donc pu pousser sa sœur à fuir vers elle. Un twist inattendu qui donne l'occasion à la série d'enfin faire bon usage des flashbacks. Il offre aussi un meilleur aperçu de l'influence de Siobhan et aide ainsi à donner au personnage davantage d'envergure. Par la même occasion, l'intrigue gagne aussi en ampleur puisqu'il s'avère que bien plus de détails qu'on ne pouvait le penser font partie du plan de Siobhan. En parallèle, l'épisode se concentre aussi sur les affaires de l'agence d'Andrew. Et là je dois dire qu'on nage en plein soap pur jus. Dans au moins chaque scène impliquant Andrew et Olivia. Tout y est, la romance niaise, les problèmes d'argent, la garce attitude, la liaison extraconjugale. Mais bizarrement ce n'est pas plus dérangeant que ça. De fait, d'une part l'alchimie entre Gruffudd et Gellar fonctionne toujours bien et rend donc leur idylle crédible. D'autre part, même si on use de ficelles un peu grossières pour faire évoluer la situation, il y a un mouvement entretenu, notamment au niveau de l'adultère avec Henry, qui parvient quand même à intriguer. Bref, ce n'est pas très fin, mais c'est efficace.


En conclusion, après un épisode mou du genou sans véritables enjeux, Ringer se ressaisit et retrouve un rythme soutenu, avec un enchaînement de rebondissements qui ont fait sa force jusqu'ici. Un point intéressant commun au deux épisodes est sinon le progressif bouleversement dans la dynamique entre les parties de Bridget et Siobhan. Cela devrait probablement mener prochainement à la colision des deux, une perspective on ne peut plus alléchante.


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