Magazine Séries

Critiques Séries : Covert Affairs. Saison 2. Episode 14.

Publié le 24 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2011-11-23-23h56m17s65.png

Covert Affairs // Saison 2. Episode 14. Horse To Water.


Après avoir tenté sans succès de nous refaire Alerte Cobra, cette semaine Covert Affairs se la joue Wildfire. On s'ennui ferme, et on joue à Annie Walker, meilleure amie des chevaux. De ce côté là, on est servi, c'est certain. La série trouve toujours le moyen de me surprendre dans le mauvais sens du terme. Durant tout un épisode j'ai pas cru voir une série d'espionnage. C'est un comble. Mais plutôt une série du genre de celle que l'on peut voir en France l'après-midi sur M6. Ou bien en téléfilm à l'eau de rose, avec une noix de thriller dedans pour exciter un peu la ménagère pendant qu'elle fait son repassage ou qu'elle passe la serpillère. Covert Affairs est donc une série serpillère, de celle que l'on met en fond sonore. J'arrive encore à la regarder sans trop décrocher, mais c'est parce que je suis calé au fond de mon fauteuil en me disant : ne quitte pas son écran des yeux, Annie Walker pourrait bien venir te menacer et te faire peur. Mais cet épisode noie le personnage d'Annie dans une intrigue proche des étables d'une cambrousse américaine, plus que de Langley. Surtout qu'il ne se passe rien à Langley. On a l'impression que les agents de la CIA sont payés pour aller boire un verre au bar du coin, afin de discuter de leur dernière affaire - comme si on peut parler de secrets d'Etat dans un lieu public, vraiment ? -.
L'introduction de l'épisode fait le choix d'être tournée à Moscou, ce qui rend un peu plus crédible les sorties de la série. On voit bien que les producteurs se sont tellement fait charriés sur les fonds verts dans presque deux saisons qu'ils ont eu envie de changement. Sauf que j'ai l'impression que l'escapade du cast de la série en Europe a coûtée un bras, et du coup, les épisodes sont tous plus nuls les uns que les autres car ils n'ont pas suffisamment de budget pour faire exploser des trucs, ou même pour avoir la voiture rouge d'Annie Walker tout au long de l'épisode. Mais ce n'est pas tout car l'épisode se la joue aussi Annie Walker, fan des k-way, et ça, c'est à la fois de l'anti-sexy-attitude - on est pas à ça prêt avec le joli col roulé d'il y a quelques temps maintenant -. Cet épisode est donc aussi une jolie chanson d'Alain Souchon, de celle que toute la France crie aimer alors qu'en fait ils ont eu l'album à Noël et se sont presser de le revendre sur eBay fin janvier. Covert Affairs, j'ai pas trouvé quelqu'un qui a dit aimer vraiment la série, et même si je la regarde (pour le fun), je trouve rien de bon sauf Piper Perabo - dans tous les sens du terme -. Je la soupçonne d'avoir soudoyer avec ses charmes les gens aux Emmy quand même...

vlcsnap-2011-11-23-22h49m35s240.png
Ainsi, on se retrouve avec un épisode bavard, qui veut raconter des trucs dont on se contre-fout. Du genre de l'histoire des échecs, ou encore le début avec le marathon. La soeur d'Annie sert encore plus à rien maintenant. Mon dieu quel mépris pour Anne Dudek quand même. La pauvre, je me demande pourquoi elle ne demande pas une augmentation. En parallèle, on suit donc l'histoire entre Jai et Auggie, et c'est aussi passionnant qu'un Autant en Emporte le Vent - oui, ce film est juste ennuyeux à mourir, une fois vu, on a juste envie de manger le crépis -. Au final, voilà une série qui ne sait pas où est le boiter de vitesse - ce n'est pas encore passé au mode automatique, vous comprenez, la voiture d'Annie c'est un très vieux modèle -. Bref, je suis outré d'une telle merde. Je pense que les scénaristes ont de gros problèmes neuronaux. Il va falloir très vite aérer la pièce où ils écrivent leurs épisodes. Ou alors il va falloir éviter les petits indiens dans les fabriques de tentures car les produits toxiques ça leur a bien changé l'esprit. Je crois que l'on tient ici la palme de l'épisode le plus inutile de toute la série, et surtout le plus ennuyeux. Et pourtant, le titre de l'épisode m'avait prévenu de la niaiserie à venir…
Note : 0/10. En bref, j'ai tenté de rire, de sauver quelque chose mais rien, c'est du vide écrit sur du vide.


Retour à La Une de Logo Paperblog