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Schizophrénie

Publié le 26 novembre 2011 par Lana

La schizophrénie est une maladie mentale caractérisée par une dissociation de la personnalité, affectant le rapport du malade avec la réalité. Elle se manifeste principalement par des hallucinations auditives, des délires paranoïaques, un discours déconstruit et des schémas de pensée désorganisés. Elle engendre des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux, allant parfois jusqu’au repli autistique. C’est une psychose généralement chronique, qui survient à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, avec une prévalence globale d’environ 0,3-0,7% dans la population[1],[2]. Son diagnostic se base principalement sur l’observation du comportement et des expériences rapportées par le patient.

Les facteurs connus pour être liés à la schizophrénie sont multiples. Des études indiquent que des facteurs génétiques, environnementaux, psychologique, neurobiologiques et sociaux jouent un rôle dans l’apparition de la maladie. Des drogues et des médicaments pourraient également causer l’apparition ou l’aggravation de certains symptômes. Les nombreuses combinaisons de symptômes observés chez les schizophrènes ont ouvert un débat pour savoir si ce diagnostic représentait une seule et même maladie ou plusieurs syndromes distincts. Il est ainsi courant d’utiliser le pluriel schizophrénies pour décrire l’ensemble de ces conditions.

Le terme « schizophrénie » provient du grec « σχίζειν » (schizein) signifiant fractionnement et « φρήν » (phrèn) désignant l’esprit et doit être compris au sens de fractionnement de l’esprit avec le réel et non pas comme une dissociation de l’esprit en plusieurs entités. Ainsi, la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples, qui concernent les troubles dissociatifs de l’identité. L’amalgame est pourtant courant et le terme schizophrénie (ou ses dérivés) est souvent utilisé, notamment dans la presse ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples ou antagonistes, ou des propos contradictoires.

Les individus schizophrènes présentent davantage de risques d’être atteints d’éléments de comorbidité, tels que la dépression ou des troubles de l’anxiété. Ils sont également fortement susceptibles de développer des addictions (50% des cas environ) et de souffrir de problèmes sociaux comme le chômage de longue durée, la pauvreté et le sans-abrisme. L’espérance de vie des personnes touchées est estimée inférieure de 10 à 12 ans à l’espérance de vie moyenne, à cause du risque plus élevé de problèmes de santé et d’un plus fort taux de suicide (environ 5 %)[3],[4].

La schizophrénie est couramment traitée par la prise d’antipsychotiques, qui réduit ou supprime l’activité des récepteurs à la dopamine et parfois à la sérotonine. La psychothérapie et la réinsertion sociale ou professionnelle prennent également une part importante dans la prise en charge des patients. Une psychanalyse peut être une solution alternative de prise en charge. Dans ce cadre, et dit approximativement, se révèle que c’est le maintien du déni initial dont fut victime le sujet, le plus souvent dans la petite enfance, qui génère la psychose, et notamment le développement schizophrénique. La cure vise à dénouer ce nœud.

Dans les cas les plus sérieux – lorsque l’individu présente un risque pour lui-même ou pour les autres – une hospitalisation forcée peut être nécessaire. Dans un certain nombre de cas, qui varie selon les cultures et les populations, l’évolution peut se faire vers une guérison complète ou quasi-complète[5].

Plus de détails à cette adresse: http://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie


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