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Et alors ?

Publié le 24 février 2008 par Desiderio

Je me demande pourquoi l'on ne reprend pas le alors présidentiel.

Comme ici. 

Ou là. 

Ou encore là. 

Et puis là. 

Et encore là (je ne me lasserai jamais de prendre mes potes en faute même légère). 

Casse-toi, alors, pauvre con, cela peut se concevoir dans un échange verbal. Le alors joue alors un rôle interjectif et il marque une rupture dans le ton. On a aussi un lien causal, sous-entendu : c'est parce que tu t'es mal comporté que tu dois te casser.

Alors que la phrase casse-toi, pauvre con établit une équivalence entre le fait de se casser et le fait d'être un pauvre con. Plus de causalité. On est dans l'action brute, sans aucune origine. L'arbitraire absolu, alors…


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