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Man Utd - Newcastle en quelques mots

Publié le 26 novembre 2011 par Dlem

Au terme d'un match complètement fou, United laisse filer deux nouveaux points dans la course au titre. Les Magpies peuvent remercier leur bonne étoile... et l'arbitrage.

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Frustration. S'il fallait n'en retenir qu'un, ce serait celui-ci. De mémoire de supporter, j'ai rarement ressenti un tel sentiment à la fin d'un match de United. Du penalty imaginé par le juge de touche à la malchance, au poteau, aux sauvetages sur la ligne, aux arrêts miraculeux de Krul, en passant par un manque certain de finition, et une possible nouvelle erreur sur le but annulé de Chicharito en toute fin de rencontre, rarement deux points ont mis autant de volonté à échapper à notre équipe ! Si cette rencontre devait être rejouée cent fois, l'issue serait à tous les coups la victoire pour Man Utd. Les supporters d'Old Trafford n'ont pas dû en croire leurs yeux, et nous non plus...

Gaspillage. Mais avant d'en vouloir à l'arbitrage ou au sort, nos joueurs devront en vouloir avant tout à eux-mêmes. Car s'ils avaient simplement converti deux de leurs 29 tirs au but, nous parlerions beaucoup moins des officiels et passerions une soirée bien agréable, sans stress, en attendant le résultat de City à Anfield. Rien qu'entre les deux buts, séparés de 14 minutes, nous avons eu au moins trois occasions franches de doubler notre avantage et de nous mettre à l'abri. Et même notre unique but doit plus au hasard qu'à une quelconque efficacité, suite à une partie de billard dans le rectangle des Magpies. Si Chicharito a eu la chance de dévier le ballon dans le but sur l'ouverture du score, le mexicain s'est montré anormalement maladroit là où il s'est si souvent montré décisif depuis son arrivée.

Jeu. Si nous sommes frustrés, c'est bien parce que nous ne méritions absolument pas de ne pas gagner. Qu'il n'y ait pas de méprise, Newcastle a chèrement vendu sa peau et a fait preuve d'une solidarité collective qu'on ne peut qu'applaudir, et on ne peut leur en vouloir d'avoir profité de la faiblesse de l'arbitrage, mais contrairement à nos dernières sorties en championnat où nous nous en sommes tirés en assurant le strict minimum, au terme de rencontres soporifiques, United a tout donné et nous ne pouvons pas pointer du doigt le moindre de nos joueurs pour autre chose que le manque de réalisme évoqué plus haut. Comme mardi face à Benfica, jusqu'à la fin, nos Red Devils ont tenté de conjurer le sort, mais rien n'y fit. Et que certains profitent de cette désillusion pour à nouveau pointer du doigt notre milieu de terrain me paraît grossier et injuste. Je suis d'avis qu'il nous manque toujours un Scholes 2.0 au milieu, vu la santé fragile de Cleverley, mais aujourd'hui, Giggs et Carrock ont parfaitement dirigé la manoeuvre et ce match n'est certainement pas la référence numéro un pour plaider en faveur d'un recrutement hivernal dans ce secteur du jeu. En jouant de cette manière, les résultats suivront, sans aucun doute.

Erreurs. En général, je ne supporte pas qu'on se réfugie derrière des erreurs d'arbitrage pour expliquer un échec. Je laisse cela aux Gunners et à Monsieur Wenger, par exemple. Comme je vous le dis plus haut, nous avons eu bien plus d'occasions qu'il n'en fallait pour que nous ne parlions jamais de ces erreurs... Mais signalons tout de même que le penalty accordé à Newcastle pour un tacle parfaitement correct de Ferdinand sur Ben Arfa n'a probablement été jugé fautif que par une seule personne sur des millions de (télé)spectateurs : le juge de ligne John Flynn. Même l'arbitre principal, Monsieur Mike Jones, venait de pointer le poteau de corner. Et j'ai comme un énorme doute concerant le hors-jeu de Chicharito en toute fin de rencontre. Un jour peut-être, la video évitera ce genre d'incidents aux conséquences parfois dramatiques, mais en attendant, il faudra se contenter du sempiternel "c'est le football"...

Casting : De Gea, Fabio (Smalling), Ferdinand, Vidic, Evra (Macheda), Nani, Carrick, Giggs, Young, Rooney, Hernandez.

Recalés : Lindegaard, Evans, Park, Valencia, Gibson.

Homme du match : Evra. Obertan avait prévenu, Patrice allait souffrir. Mais à part quelques centres, l'homme au crâne d'alien n'est jamais passé et Evra s'est même payé le luxe d'être omniprésent en attaque, avec quelques percées toute en puissance et vitesse, et même un extérieur pied gauche qui a failli faire mouche.

Note du match : 7,5/10 pour l'engagement et la volonté de jouer, -2 pour la maladresse et la malchance.


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