Magazine Beaux Arts

« L’Avare » et le grand capital à la Fabrique du Vélodrome (1/3)

Publié le 27 novembre 2011 par Sheumas

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   Mon ancienne associée de théâtre, Martine (avec qui j’ai travaillé sur « les Fables », « le Petit Prince » et « Gulliver », me parlait depuis un moment de son spectacle sur « L’Avare » sur lequel elle travaillait depuis l’an dernier. Il est enfin prêt et nous avons pu aller voir la représentation vendredi soir. Un instant de bonheur qui m’a inspiré aussitôt un article que je publie en trois épisodes dans les jours à venir...

   Quand le monde extérieur devient une menace, quand, sur l’horizon du ciel, se forment de gros nuages noirs, l’Art est un refuge. L’Italien Boccaccio avait raconté comment, pendant la Peste de Florence, une petite société réfugiée dans un manoir oubliait ses tourments en se racontant des histoires.

   L’idée de Martine Fontanille, découle du même principe. Du 24 novembre au 3 décembre prochain, sur l’espace intime de la Fabrique du Vélodrome à La Rochelle, elle met en scène un « Avare » à la fois dérangeant et jubilatoire... Tout commence dans un atelier de couture où la vie s’est brutalement arrêtée. Cartons, frusques dépouillés de contenus, vieilles Singer, outils rouillés, hardes, stores remplis d’oripeaux, boites de gâteaux vides... Au fond, une porte, un couloir, un téléphone qui rythme « l’aventure scénique de l’atelier ». Car les ouvrières sont aussi des comédiennes et elles n’ont pas encore dit leur dernier mot.


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