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Suck

Publié le 30 novembre 2011 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur, comédie horrifique (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h55

l'histoire: Les membres du groupe de rock Les Winners ont du mal à gravir les marches de la gloire. Les choses changent lorsque leur bassiste rencontre une groupie, qui s'avère être un vampire. Grâce à leur bassiste, devenue une créature de la nuit, le groupe attteint les sommets du succès, laissant derrrière lui tout un tas de cadavres.

la critique d'Alice In Oliver:

L'air de rien, Suck, réalisé par Rob Stefaniuk, est terriblement ambitieux, puisque ce film d'horreur se voudrait être le nouveau Shaun of the Dead.
Sauf que cette fois, il ne s'agit pas de zombies mais de vampires, sur fond de musiques hard rock et de rencontres avec les grands noms de cette musique parfois brutale.
Au hasard, on citera Alice Cooper, Iggy Pop et Moby qui font une apparition remarquée.

Suck semble alors avoir tout les qualités réunies pour devenir un nouveau film culte et une nouvelle référence. Oui mais voilà, ce qui avait si bien fonctionné dans Shaun of the Dead n'avait rien du hasard.
Ici, on compte de nombreuses maladresses...
Certes, l'histoire est sympathique et amusante puisque l'on suit un groupe de losers, les Winners, qui voit leur côte de popularité augmenter le jour où leur bassiste devient une vampire.

C'est elle la nouvelle coqueluche du groupe mais cette dernière a aussi besoin de sang et donc de victimes humaines.
Les autres membres des Winners vont eux aussi vouloir rejoindre la jeune femme dans son trip et vont donc passer du côté obscur.
Ce qui donne lieu à de nombreuses séquences réussies. Oui mais voilà, le groupe ne peut pas continuer ainsi, il leur faut redevenir humain, et tant pis si le succès n'est plus au rendez-vous.

Seul souci, Suck s'étale presque sur une durée de deux heures et l'ensemble paraît tout de même assez long. Inutile de dire que le film aurait gagné à être raccourci d'une petite demie heure.
Ce qui fait tout de même beaucoup... Ensuite, on regrette que Malcolm McDowell soit aussi sous-employé, l'acteur étant ici condamné à cabotiner.
Et c'est bien dommage... Mais dans l'ensemble, cela reste une série B sympathique et amusante, à condition de fermer les yeux sur des défauts qui l'empêcheront sûrement de s'imposer parmi les grandes figures du genre.

Note: 11/20
Note nanardeuse: 14.5/20


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