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Une civilisation intelligente est-elle destinée à disparaître rapidement?

Publié le 30 novembre 2011 par Marcel76

Dans l’univers, il y a un nombre d’étoiles dont l’ordre est estimé à au moins plusieurs de milliards de milliards et il n’y a donc aucune raison qu’une autre vie intelligente, comme la notre, n’existe pas ailleurs.

Or vu le nombre d’étoiles beaucoup plus vieilles que le soleil (quelques milliards d’années de plus), des civilisations extra-terrestres devraient avoir des technologies largement avancées (avec entre autre la maîtrise de la fusion nucléaire). Mais jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons établi aucun contact, ni trouvé de trace (la terre aurait très pu avoir été visitée il y a un milliards d’année ).

Comment expliquer ce paradoxe (appelé paradoxe de fermi)?

Le fait qu’aucun signal ou aucune trace extraterrestre n’aient été détectés sous-entendrait que les civilisations intelligentes ont tendance à n’exister que de manière éphémère, car elles s’autodétruiraient.

Voici un article récent concernant l’humanité qui pourrait soutenir cette hypothèse:

Un supervirus mortel créé à partir de celui de la grippe aviaire

Un groupe de scientifiques menés par le virologue Ron Fouchier vient d’annoncer qu’ils étaient parvenus à créer un supervirus à partir de la souche H5N1 responsable de la grippe aviaire. Fortement contagieux et mortel, ce microorganisme serait capable d’éliminer des millions de personnes.
La nouvelle a créé l’inquiétude et un vif débat dans la communauté scientifique. Depuis peu, un groupe de scientifiques mené par Ron Fouchier un virologue du Centre Medical Erasmus aux Pays-Bas tente de faire publier les travaux qu’ils viennent d’achever. Mais la communauté scientifique est loin de les laisser faire. Le problème : le résultat de leurs travaux. Alors qu’ils menaient des recherches afin de mieux comprendre le virus H5N1 responsable de la grippe aviaire, ceux-ci en sont arrivés à créer un supervirus mortel et encore plus contagieux que le microorganisme originel.
En effet, la souche actuelle de H5N1 a jusqu’à aujourd’hui entrainé la mort d’environ 500 personnes mais elle n’est pas assez contagieuse pour provoquer une pandémie mondiale. Au cours de leur étude, Ron Fouchier et ses collègues ont découvert que cinq mutations génétiques ajoutées au virus étaient suffisantes pour qu’il se propage bien plus facilement. Le virologue a ainsi avoué que l’organisme qu’ils avaient conçu était « l’un des virus les plus dangereux que l’on pouvait créer », cite le Daily Mail. Selon les experts, il serait même tout à fait capable de se répandre et de causer des millions de morts, s’il venait à sortir du laboratoire.
Avec toutes les informations, il serait alors possible de recréer le virus, théoriquement du moins : « ce n’est vraiment pas difficile, si l’on possède assez d’argent, un certain savoir-faire et un laboratoire moderne », confirme l’immunologue bernois Beda Stadler cité par 20 minutes.ch. « Je ne connais aucun organisme pathogène qui fasse aussi peur que celui-là. Comparé à lui, l’anthrax ne fait pas du tout peur », a confié pour sa part Paul Keim, le président de National Science Advisory Board for Biosecurity (NSABB), organisme qui est justement chargé de relire l’étude que souhaite publier les chercheurs. Toutefois, le NSABB n’est pas en mesure d’interdire la publication, il peut seulement demander aux revues de la refuser.
Expert de la gMais pourquoi créer une telle menace ? Le virologue néerlandais a expliqué que le but de leurs recherches était de préparer l’humanité à l’éventualité qu’un tel supervirus apparaisse dans la nature, afin que les scientifiques entrevoient ainsi un moyen de le combattre et sache comment élaborer un vaccin. Toutefois, les capacités du virus effraient bien plus comparé à cet objectif aussi louable soit-il. Les spécialistes craignent notamment, qu’en publiant leur recette, les chercheurs ne permettent à certains de transformer le virus en arme biologique de destruction massive.
« Comparé à lui, l’anthrax ne fait pas du tout peur »
rippe et des défenses biologiques, Michael Osterholm qui est aussi directeur du Center for Infectious Disease Research and Policy à l’université du Minnesota, reconnait quant à lui que les travaux ont une réelle importance médicale. S’il ne semble donc pas s’opposer à leur publication, il suggère néanmoins que certaines informations soient dissimulées et ne soient dévoilées qu’à ceux qui en ont réellement besoin. « Nous ne voulons pas donner à des personnes malintentionnées une carte routière de comment transformer un microbe mauvais en microbe très mauvais », a t-il ajouté toujours cité par le Daily Mail.

Cette article extrait de Maxiscience ne représente qu’un seul exemple possible de la destruction entière de l’humanité. Le plus grave n’est pas vraiment d’avoir crée ce virus, mais plutot notre capacité a fabriquer des armes de ce genre, car que va-t-on être capable de créer dans 20, 50 ou 100ans ?!!!

Bref pour en revenir au thème du blog, si toute civilisation avancée dans notre univers se comportent de la sorte, il n’est pas étonnant que l’on n’ai pu établir aucun contact radio en 50 ans ( paradoxe de fermi) ou que notre planète n’ai jamais été visitée par des extra-terrestres.

Les armes que l’on fabrique (chimique, nucléaire…) peuvent-elle détruire la Terre? Le problème c’est qu’une fois que l’on connaîtra la réponse, il sera trop tard, car nous n’avons qu’une seule planète !! Nous devons donc penser à en terraformer d’autre (voir les articles: terraformation de mars et terraformation de vénus). Cela pourra offrir à l’homme une seconde chance, une chance de réaliser ce qu’il est capable de faire, donc d’apprendre de ses grosses erreurs mais tout en continuant son chemin.


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