C’est bien connu [surtout quand on est trentenaire], 16 ans n’est pas le plus bel âge. Non, non, faut pas croire. A 16 ans, on commence à voir son visage se transformer en calculatrice purulente - oui, je sais… -, avec encore moins de chance, on porte un appareil dentaire et, dans les cas extrêmes, on se met en tête de détester ses parents. Même le jour de l’an, le programme à la télé est plus réjouissant je vous assure.
Alors pour la fin, Juno devient aussi grosse qu’un bonbon observé à la loupe. Puis elle met au monde un bébé qu’elle refusera de garder et Jennifer Garner lui en sera éternellement reconnaissante. A n’en pas douter, bien entendu.
La jeune fille devenue femme reste toutefois un eternel garçon-manqué mais elle n’est plus allergique à la salive canine, du coup, génial, sa belle-mère peut s’offrir le droit d’avoir des chiens à la maison. Mais si Juno semble afficher la même désinvolture qui lui donnait l’impression qu’être enceinte, c’est rien qu’un mauvais moment de neuf mois à passer, qui sait, elle a peut-être soudainement perdu son côté un peu cynique avec son bébé. Moins de blagues, moins de rhétoriques et, surtout, moins de caractère. Après tout, elle est amoureuse maintenant. Et elle joue merveilleusement bien de la guitare avec l’amour de sa vie.
A présent, si ne pouvez pas attendre plus longtemps pour en savoir plus sur ce film indépendant, vous pouvez toujours filer sur Allociné. Vous en apprendrez sûrement davantage sur les premiers rôles étonnants que sur la sulfureuse scénariste Diablo Cody…