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La Course Au Jouet

Publié le 04 décembre 2011 par Olivier Walmacq

La_Course_au_jouet

L'histoire: La veille de Noël, un père cherche désespèremment le jouet que lui a demandé son fils...

La critique d'Alice In Oliver:

La filmographie d'Arnold Schwarzenegger est loin d'être irréprochable. Pire encore, il existe une trilogie infernale, composée de Pumping Iron, Hercule à New York et La Course au Jouet, réalisée par Brian Levant en 1996.
C'est probablemement le pire film avec Schwarzy. Enfin personnellement, j'ai du mal à le départager d'Hercule à New York, même si Pumping Iron tient une place de choix parmi ces joyeux nanars !

A la base, La Course au Jouet n'a aucune prétention si ce n'est de figurer parmi les comédies familiales destinées prioritairement aux moutards, et donc, réalisées pour les fêtes de Noël. La présence de Schwarzy n'est pas forcément si surprenante. Depuis la fin des années 80, l'acteur joue la carte de la comédie.
Aussi, pourra-t-on le voir dans quelques abominations. Au hasard, comment ne pas pas citer Junior ?

Clairement, l'interprète bodybuildé cherche à changer son image. Dans la Course au Jouet, il incarne un père de famille, Howard Langston.
Howard est un homme pressé, un bosseur sans cesse accaparé par son travail. De ce fait, il arrive toujours en retard à la maison et manque régulièrement les grands rendez-vous de son fils.

course jouet

Vous l'avez donc compris: le film nous présente un personnage caricatural. En résumé, c'est un père de famille absent mais qui a tout de même la volonté de changer. Toutefois, pour se faire pardonner, Charles veut offrir le plus beau cadeau de Noël à son rejeton, un robot qui fait la gloire d'une nouvelle gamme de jouets, j'ai nommé TurboMan ! A partir de là, bienvenue pour un grand festival nanardeux. Laissé en roue libre, Arnold se révèle particulièrement médiocre dans cette comédie pantouflarde et paresseuse.

Oui, le film est pauvre en gags et compte uniquement sur les facéties de son acteur principal. Qu'on se le dise: Arnold Schwarzenegger n'est pas Charlie Chaplin et doit posséder deux ou trois mimiques au grand maximum dans sa palette d'expressions. Mais peu importe, le père se lance à la recherche de TurboMan.
Pas de bol, impossible de trouver le moindre super héros en stock dans les magasins. C'est sans compter sur un autre père de famille, lui aussi à la recherche de la denrée rare.

Bienvenue dans une comédie routinière, avec un Schwarzy en mode cabotinage ! Ne parlons même pas des dialogues idiots entre un père hystérique et son mioche braillard. Pire encore, l'ami Schwarzy se retrouvera même dans le costume de TurboMan, condamné à faire le clown lors d'une séquence finale des plus grotesques. Bref, avec la Course au Jouet, Arnold Schwarzenegger touche définitivement le fond. En fin de compte, l'acteur a bien fait d'arrêter sa carrière pour se consacrer à la politique.

Note: pas envie de noter ça


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