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Salon de l’agriculture – des vaches et de la bouffe

Par Bebealien

Un de mes plaisirs annuel consiste à aller tâter le cul des vaches au salon de l’agriculture. Alors certes on s’éloigne pas mal voir même beaucoup de la ligne éditoriale vachement recherchée de ce blog. Mais premièrement je suis un tyran et je fais ce que je veux, deuxièmement je m’en fous, troisièmement les vaches ca rox du poney.

Salon de l’agriculture – In love with Marguerite

Ce salon est une institution annuelle, ayant pour but de promouvoir les métiers manuels tombant un peu en désuétude, et également de permettre aux chtis parisiens qui ne connaissent que les pigeons et le béton, de voir à quoi ressemble un steak, quand il a encore quatre pattes, des cornes, un regard profond et s’appelle Marguerite.

Marguerite, avec son piercing super hype

Marguerite, notre amie bovidé, n’est pas venue seule. Avec elle se sont donc moutons, cochons, chèvres, poneys, ânes et chevaux qui viennent participer au concours de la plus belle bête, des plus belles cornes ou de la meilleure laitière. Au vu de la faune des visiteurs du salon, Marguerite aura peut être du souci à se faire le jour où l’on autorisera les humains à concourir dans certaines catégories…

Ce salon, c’est donc avant tout des animaux dont on peut tâter la croupe fièrement tendue, caresser les oreilles que les enfants s’amusent à tirer avec tant d’ardeur, ou contempler l’énorme paire de corones de Ferdinand le taureau. En marge de cette sélection très agricole, on peut également croiser des animaux de basse-cours et des éleveurs de chiens / chats / puces / morpions, venant présenter leurs fiers animaux.

Ferdinand et son regard plein de tendresse. Il sera très bon en roti avec des petites pomme de terre.

Les petits parisiens peuvent donc ressortir de là tout émerveillés, rêvant d’avoir pour leur prochain noël deux vaches, une chèvre et trois canards dans leur chambre de 10m². Mais le vrai plaisir du salon ne réside pas là.

En effet, deux grands halls du parc des expositions de Versailles sont réservés à un monstrueux piège à fric : la bouffe. Venant des quatre coins de la France ou bien du monde entier, ces halls présentent des spécialités culinaires dont la fraicheur et la qualité sont difficilement trouvables dans nos petits commerces.

Mia Frye passait dans le coin aussi pour montrer sa nouvelle coiffure

C’est ainsi donc fièrement que j’ai fait flamber ma carte bleue ce week-end. Je suis donc revenu chargé de parmesan trois ans d’âge qui démoule du caribou au karscher, de saucisson qui rabote du pigeon poilu aux vieux clous rouillés, ou encore de crème de pistache qui émascule de l’éléphant anémique au canon de 105 (merci nioutaik pour le générateur de superlatif animalier).

C’est simple, dans les prochains jours, je vais uniquement me nourrir de charcuterie et de fromage, quitte à prendre 10 kilos, tellement c’est bon.

Marguerite s’apprécie aussi comme ca au salon…

Le salon a fermé ses portes hier soir, donc ma critique n’est pas pratique du tout si elle vous donne envie, car il va falloir patienter 356 jours avant sa prochaine édition…


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